OM

Sven a écrit :

slash40 a écrit :

On est surtout dans le dur physiquement. Malgré des moyens colossaux, on n'a pas les moyens de jouer l'Europe et la L1, c'est quand même un comble avec 270M€ de budget...

On va souffrir jusqu'à la fin de saison et il ne sera pas simple de finir Européen.

Le club est bien géré. Tout va bien.

Ne pas oublier la prépa physique d'avant saison totalement ratée aussi...
Même si Gattuso a amélioré un peu les choses, on va la payer jusqu'au bout !

Mais, pour moi, Gasset aurait dû faire plus tourner hier notamment devant. 
Sarr, Kondogbia et Ndiaye étaient clairement cuits. En plus de Clauss qui n'a plus de doublure.
Sachant qu'il n'y a pas que la fatigue physique, il y a également l'usure mentale après l'influx nerveux laissé jeudi.

Mon ressenti hier, c'est qu'on s'est fait neutraliser. Quand un nouvel entraîneur arrive, il y a une période durant laquelle les adversaires n'ont pas de recul pour analyser le système de jeu, les mouvements, la circulation.. C'est difficile pour eux de s'adapter. J'ai l'impression que c'est moins le cas depuis Nantes. On peut toujours mettre en avant la fatigue, mais même en première période on n'était pas bons. Perso, j'y vois simplement nos limites. Cette année, on a surtout gagné face à des adversaires modestes. Quand le niveau s'élève, c'est compliqué...

Sur le match... j'ai l'impression d'avoir plus d'occasions pour l'OM non..?
Il y a peu d'occases des 2 côtés.

Meyer a écrit :

Cette année, on a surtout gagné face à des adversaires modestes. Quand le niveau s'élève, c'est compliqué...

D'ailleurs, Rennes est leader de la phase retour avec 2.22 points/match.
On a affaire à une saison très particulière.
Ce gros peloton en haut de tableau est vraiment illisible.
Les phases retour de Rennes, de Lyon, de Toulouse, et de Lorient sont bien plus fortes qu'à l'aller. Et Nice qui dégringole.

Dernière modification par chuuwah (18-Mar-24 10:10)

Moi j'ai du mal à prendre ce match comme valeur étalon au regard de l'enchainement des matchs et du peu de turnover possible.

Je trouve pas qu'on ait rendu une copie si cata que ça ( hormis gueye et sarr )

On manquait d'énergie surement.

Parce que la série de matchs tous les 3 jours n'a pas commencé avec Gasset.
Ce match était salement placé, un déplacement compliqué après un match de coupe d'europe joué à l'exterieur , match à 17 h , à l'extérieur qui plus est.

Y'a pas mal de circonstances atténuantes et le problème c'est que le calendrier qui arrive sera pas propice à la grosse prise de points.

Ligue 1 a écrit :

Publié le 28/03 à 15:10
Le bilan de Jean-Louis Gasset en n°1

Plus souvent adjoint qu’entraîneur principal, Jean-Louis Gasset s’est imposé dans ce rôle lors de ses dernières expériences en Ligue 1 Uber Eats.

Nommé sur le banc de l'Olympique de Marseille fin février, Jean-Louis Gasset va vivre son premier Classique en tant qu'entraîneur numéro 1, dimanche à l'occasion de la 27e journée de Ligue 1 Uber Eats. L'entraîneur de 70 ans a longtemps œuvré en tant qu'adjoint, notamment à deux reprises au PSG avec Luis Fernandez (2001-2003) puis Laurent Blanc (2013-2016), avant d'exploser sur le tard sous le costume de coach principal.

Des débuts dans son club du MHSC

Sa première expérience de numéro 1 ne date pourtant pas d'hier. Lors de la saison 1998/99, après le Mondial français, il succède à Michel Mézy au sein d’un club où il était depuis plus de 20 ans. Chez lui à la Paillade, Jean-Louis Gasset boucle la saison au 8e rang avec un football offensif. Son MHSC finit la saison sur le podium des meilleures attaques de l’Hexagone (3e), avec notamment Toifilou Maoulida, Laurent Robert ou Philippe Delaye, alors que Xavier Gravelaine a quitté le club pour l'OM en janvier 1999. Il atteint par ailleurs le dernier carré de la Coupe de la Ligue BKT, en sortant notamment l'OL en 16es et le PSG en quarts de finale. Cette première saison spectaculaire est également marquée par le fameux 5-4 concédé à l’Orange Vélodrome le 22 août, après avoir mené 4-0 à la pause.

Ecarté du MHSC en novembre 1999, Jean-Louis Gasset devra ensuite patienter 17 ans avant de retrouver une place d’entraîneur principal en Ligue 1 Uber Eats, du côté de… Montpellier. Un retour dans l’Hérault qui se fait en succédant à Frédéric Hantz au cours de la saison 2016/2017. Appelé fin janvier, le coach parvient à maintenir son équipe (15e), grâce notamment aux 3 victoires obtenues lors de ses 4 premiers matchs.

Une grande réussite chez les Verts

La saison suivante, le coach débarque dans le Forez. Chez les Verts, Gasset débute comme adjoint de Julien Sablé fin novembre 2017, avant de devenir le n°1 en fin d’année. Avec lui, l’ASSE obtient la 7e place du classement en Ligue 1 Uber Eats après avoir réalisé une phase retour de grande qualité avec le 5e meilleur bilan. Cette fois, Jean-Louis Gasset s’appuie sur la solidité stéphanoise, avec la 2e défense de France sur la période. En 2018/19, il signe sa plus belle saison avec une 4e place en Ligue 1 Uber Eats, égalant la performance de Christophe Galtier au club en 2014. Comme au MHSC 20 ans plus tôt, il compte sur une attaque brillante (59 buts, 5e), mais aussi sur la 4e meilleure défense. En une saison et demie passée à l’AS Saint-Etienne, Jean-Louis Gasset enregistre 50,8% de victoires en Ligue 1 Uber Eats (29 en 57 matchs).

« Une fois l'objectif atteint, se pose la question : dans quel état on se trouve ? Je peux vous dire qu'on finit très fatigué et on dira que lorsqu'on arrive à un âge un peu mûr, on se demande quelle est la priorité : sa vie ou sa passion qui dure depuis quarante ans ? Aujourd'hui, j'ai choisi la famille », confie-t-il à son départ de Saint-Etienne en mai 2019, usé par une expérience riche en émotions.

Un passage mitigé à Bordeaux

Un peu plus d’un an plus tard, Jean-Louis Gasset choisit pourtant de relever un nouveau défi. L'entraîneur retrouve les Girondins de Bordeaux dix ans après les avoir quittés (2010), alors qu'il officiait comme second de Laurent Blanc. Cette fois, le tacticien endosse le costume de numéro 1 au sein du club bordelais. A l'issue d'une saison moyenne, il parvient à maintenir des Girondins en perte de vitesse depuis plusieurs années, terminant à la 12e place. Il quitte Bordeaux dans la foulée, un an avant la relégation du club en Ligue 2 BKT.

Après une expérience à la tête de la sélection de Côte d'Ivoire, lauréate de la CAN 2022 trois semaines après sa démission en pleine compétition, le voici donc à la tête de l'OM, son quatrième club en Ligue 1 Uber Eats, fort d'une expérience acquise aussi bien avec le costume de patron qu'en tant qu'adjoint aux qualités reconnues. En à peine un mois, il a réussi à remettre sur les rails (3 victoires en 4 journées) un club phocéen aux abonnés absents début 2024 sous les ordres de Gennaro Gattuso. Mais un premier gros test se profile pour l'entraîneur, avec la réception du rival parisien. Il s'agira là du 167e match de Jean-Louis Gasset en tant qu'entraîneur principal en Ligue 1 Uber Eats (38,5% de victoires), et certainement pas le moins important...

Le Phocéen a écrit :

Gasset sur le groupe : "Amir (Murillo) reprend partiellement avec le groupe, c'est-à-dire qu'il est inattaquable. Pour Mbemba, les médecins ont pris les mesures nécessaires. Ce sera juste pour demain, mais je pense qu'il reprendra la course pendant le week-end et qu'il sera opérationnel pour le match contre Benfica."

Gasset sur le match face au PSG : "Paris n'était pas un bonus, nous connaissons l'importance du classico, et nous l'avons abordé avec nos armes. Nous avons réalisé une première mi-temps, à mon avis, de belle facture à 11 contre 11. Ensuite, nous avons mal négocié la supériorité numérique. Nous avons été pris en contre à deux reprises, et nous avons eu deux occasions d'ouvrir le score en dominant le match, mais nous avons perdu de la concentration par la suite. Bien sûr, la blessure de Chancel vers la cinquantième minute a été un tournant dans le match, car il est un joueur clé pour nous. Malgré le retour de Samuel Gigot après cinq semaines d'arrêt avec une épaule largement abîmée, il voulait revenir dans le groupe tellement il en avait envie. Puis, il y a eu ce but qui a changé la physionomie du match. Mais je pense que nous aurions pu aborder la situation de manière plus intelligente."

Gasset sur Garcia : "Nous le faisons travailler pour aborder la situation de manière positive, en essayant de faciliter ses angles de passe et en plaçant un joueur devant lui pour faciliter ses dédoublements. Mais il est évident qu'il déploie de gros efforts. Quant au collectif, il est clair que c'est un garçon qui aime donner. Il est généreux."

Gasset : "Tous les chiffres que vous pouvez me donner, demain nous pourrions peut-être reprendre l'ascendant et il est nécessaire, il faut reprendre l'ascendant, pour relancer une dynamique positive. Nous avons connu un pic très élevé au début, puis un pic un peu moins élevé lors de deux matchs de championnat. Demain, il faudra passer à l'action. C'est la dernière équipe classée au-dessus de nous à l'extérieur. Donc, si nous avons une chance de revenir un peu, nous avons déjà perdu trois fois, mais contre des équipes moins bien classées que nous. C'est un match crucial, les joueurs en sont conscients, car nous avons quand même notre avenir entre nos mains."

Gasset : "Nous allons tout faire, tout mettre en œuvre pour gagner avec nos moyens actuels. C'est tout ce que je peux vous dire. Bien sûr, nous avons une équipe un peu affaiblie, comme nous l'avons vu contre Paris, avec des joueurs qui ne jouent pas à leur poste. Nous avons perdu Clauss, Sarr, Meïté pendant la trêve internationale Malgré cela, nous continuons à travailler, nous modifions l'équipe. Les joueurs sont conscients qu'il nous faut obtenir un résultat demain."

Gasset : "On peut connaître des périodes d'euphorie, des périodes de moins bien. Il faut, comme nous l'avons fait contre Paris, maintenir cet état d'esprit, cette intensité que nous avons montrées en première mi-temps, et bien sûr ajouter l'efficacité qui nous a fait défaut pour obtenir un résultat positif demain à Lille."

Gasset sur le match contre Lille : "Lille est une très belle équipe. Je trouve que c'est un club qui travaille très bien. Je connais très bien le président et j'apprécie l'entraîneur pour son travail. Je ne le connais pas personnellement, mais quand on voit jouer Lille, cet amalgame entre les anciens qui donnent l'exemple et ces jeunes joueurs comme Yoro, Zhegrova, et David, qui sont des joueurs à fort potentiel encadrés par des joueurs comme André, Bentaleb ou Cabella, c'est un très bel ensemble et ils méritent. C'est la première équipe à domicile. Ils ont pris 30 points sur 46. Donc dans leur château fort là-bas, ils sont bien. À nous de passer cette étape, nous devons redémarrer quelque chose. Voilà, nous avons fait le match que nous avons fait contre Paris. Au niveau de l'état d'esprit, nous avons été irréprochables, mais en termes de qualité, nous aurions pu faire beaucoup mieux, ce qui laisse une certaine frustration. Lorsque vous êtes à 0-0 à la mi-temps et que l'équipe adverse est à 10, vous vous dites déjà que vous tenez un point et que vous allez tout faire pour en prendre 3. Mais à la fin, la frustration vient du fait de ne pas avoir marqué tout en se faisant prendre en contre."

Gasset : "La semaine dernière, nous n'avons pas pu beaucoup travailler, en partie à cause du retour tardif de certains internationaux. Mais cette semaine, Gigot a une semaine de plus, Balerdi aussi, Gueye aussi, Garcia aussi. Qu'est-ce qui nous permet d'avoir ce petit soupçon d'optimisme ? C'est le temps de travail et les séances.Le temps de travail que nous avons eu nous a permis de consolider certains joueurs que nous avions précipités à jouer contre Paris. Que ce soit Samuel Gigot, Léo Balerdi ou Pape Gueye, ce sont des joueurs sur lesquels nous avons effectué un test. Cela signifie qu'ils avaient le feu vert, mais ils n'étaient pas opérationnels à 100% en termes de condition physique. L'effet de match a fait que nous avons dû les intégrer plus rapidement que prévu. Mais cette semaine, nous avons eu une semaine de travail où ils ont bien travaillé. Nous avons également travaillé tactiquement en explorant de nouveaux postes pour certains joueurs en fonction de l'effectif actuel."

Gasset sur le manque d'efficacité offensive : "C'est un ensemble. Quand tout va bien, vous marquez 13 buts en 4 matchs. Et quand tout va mal, vous en marquez 0 en 2 matchs. Une équipe, un club, c'est un équilibre. Donc la confiance, nous la trouvons dans les attaquants, nous la trouvons dans notre qualité de jeu, dans la qualité de la dernière passe. Il faut continuer à avancer, encore et toujours."

Gasset sur le niveau de la Ligue 1 : "Tous les entraîneurs étrangers pensaient une chose en arrivant : ils ont travaillé un ou deux ans dans notre championnat, puis ils disent « je ne pensais pas que c'était aussi dur ». Tous les matchs sont durs. Tous les matchs sont difficiles. Notre formation est très bonne et elle est réputée dans le monde entier. Les recruteurs étrangers assistent à tous les matchs des équipes des moins de 15, 16 et 17 ans de l'équipe de France pour repérer toutes nos pépites. Cependant, elles ne peuvent pas tenir longtemps sous la demande. Cela signifie que le championnat est de très haut niveau."

Gasset : "Tout est positif, tout est positif et dans cette conjoncture, je parle égoïstement, avec l'effectif que nous avons, sachant que demain nous irons à Lille avec 18 joueurs pour l'Europa League. Donc, le temps de jeudi à jeudi va nous permettre de disposer des 12-13 joueurs inscrits. D'autres jeunes viendront avec nous car nous sommes en train d'explorer toutes les ressources du club pour trouver des remplaçants, vous découvrirez donc des noms sur la liste de l'Europa League. Nous les avons vus hier car ils étaient inscrits sur une liste et blessés. Maintenant, ils se remettent de leurs blessures et ont repris les championnats dans leur catégorie. Hier, nous les avons inclus à l'entraînement pour qu'ils se sentent à l'aise avec nous. Et dès la semaine prochaine, ils se joindront à nous dans le groupe de l'Europa League. Avoir une semaine de match après match est formidable pour nous."

Gasset : "On a discuté, on a visionné des images, on a cherché le côté positif. On a pu voir le côté positif lorsque nous avons été capables de produire une première mi-temps comme celle que nous avons faite, bien sûr devant notre public fantastique. Cela laisse entrevoir que si nous conservons ces ingrédients, cet état d'esprit, et que nous ajoutons des améliorations là où nous devons progresser, nous pouvons avoir une fin de saison intéressante. Il nous reste sept matches de championnat et un quart de finale d'Europa League, il faut y croire. Nous devons digérer la déception et maintenant nous sommes focalisés sur le match de demain, qui est crucial."

Gasset sur Correa : "Il est dans le groupe tout le temps, il participe à tous les entraînements, il travaille bien. En termes de jeu, nous avons Aubameyang, Faris (Moumbagna), Iliman (Ndiaye) qui peuvent jouer. Pour le moment, je crois qu'il est rentré pour un quart d'heure à Clermont. Je l'ai vu cette semaine car il voulait me parler, et je lui ai dit de ne pas abandonner, que j'aurais besoin de lui à un moment donné. Voilà, je n'ai pas construit l'effectif, j'arrive et je trouve un effectif déjà construit. Quand vous avez autant d'attaquants axiaux, il est difficile de donner sa chance à tout le monde, mais il doit continuer à travailler car il a un très bon esprit."

Dernière modification par chuuwah (04-Apr-24 14:48)

J'hallucine quand je lis que Correa a demandé à parler à Gasset...

Non mais franchement, il croit quoi? Que son nom suffit pour être sur la feuille de match? A chaque fois qu'il a joué, il n'a absolument rien montré, et dans le don de soi sur le terrain, c'est quand même pas top non plus. Si il veut jouer, qu'il se bouge le cul à l'entraînement puis sur le terrain si on lui donne du temps de jeu.

Pour moi, vu qu'il ne sera plus là la saison prochaine, il faut privilégier le développement des joueurs qui sont sous contrat chez nous.

om5413 a écrit :

J'aime vraiment le personnage et le discours. Maintenant effectivement, l'électrochoc est passé. Il faut remettre le moteur en route.

Mouais... Gasset a soulagé les joueurs,  remis un peu de fraîcheur et trouvé un système devant. Mais il a surtout commencé par 5 matchs plutôt simple (j'inclus Villareal qui n'a pas joué à don niveau chez nous et Nantes ou le déclin est déjà ressenti), puis des matchs plus dur et un effectif qui se decime au fur et mesure.

Je veux dire que des 3 paramètres : entraineur / niveau adversaire  / effectif disponible. Je pense que c'est le facteur électrochoc- entraineur , le moins décisif.

Pytheas83bm a écrit :

slash40 a écrit :

J'hallucine quand je lis que Correa a demandé à parler à Gasset...

Non mais franchement, il croit quoi? Que son nom suffit pour être sur la feuille de match? A chaque fois qu'il a joué, il n'a absolument rien montré, et dans le don de soi sur le terrain, c'est quand même pas top non plus. Si il veut jouer, qu'il se bouge le cul à l'entraînement puis sur le terrain si on lui donne du temps de jeu.

Pour moi, vu qu'il ne sera plus là la saison prochaine, il faut privilégier le développement des joueurs qui sont sous contrat chez nous.

j'ai posté ça à côté :
Jean-Louis Gasset a commenté la situation de Joaquin Correa, en conférence de presse. Le technicien estime que l’Argentin ne peut jouer que dans l’axe.

https://www.footmarseille.com/99472-gas … oueur-daxe

je prends acte des propos de gasset que je ne remets pas du tout en question, je me pose simplement la question de savoir ce que ça donne un correa dans un 4-4-2.

On a pas de milieu gauche vu que Correa a été recruté par Marcelino pour jouer à ce poste... Aucun intérêt de jouer en 4 4 2.