OM

Rényoné a écrit :

Beau match en perspective. Cela fait du bien dans cette morosité footballistique ambiente.

Exactement ce que je me suis dit   

svidrigailov a écrit :

infamousjeep a écrit :

Grand article des cahiers du foot:

http://www.cahiersdufootball.net/articl … isees-7432

Excellent !
Merci Infamous.

Génial ! Je vais lire tout ça, deux types que je respecte à mort !

Bon ben 1-1. Dallas

Euh, il est toujours là, sauf quand il a la C19, quoi. C’est surtout le coach qui a du mal à lui donner du temps de jeu.

Ce qu'il fait avec cette équipe au niveau de l'animation offensive c'est assez loco

Patrick Bamford (homme du match) après la victoire contre Leicester :

"C'était un match difficile, comme nous le savions depuis le match aller à domicile. Nous avons dû nous concentrer sur l'ensemble du jeu et nous battre pour y arriver.

Je voudrais dire que je ne pense pas qu'à marquer, mais tous les attaquants le font. Pour être honnête, il était plus important de livrer une bonne performance. Ces deux derniers matchs, j'étais un peu à côté de la plaque. C'était bien de réussir ces passes décisives.

[Concernant le 3e but]Je pense que les gars s'attendent à ce que je tire. Mais Jack (Harrison, le buteur) l'a eu sur un plateau. Si je tire et que je rate, ça ne vaut pas la peine, on avait besoin de ce confort supplémentaire pour la fin du match.

Contre Liverpool, on est passé tout près. Avec City, on a décroché un point. Arsenal, Chelsea et MU, on était un peu à côté de la plaque.
Nous devrions être fiers de nous. Nous sommes un groupe solide et nous avons ajouté de vrais talents et compétences. Tout le monde a les pieds sur terre. Il n'y a pas de superstars."

Dernière modification par svidrigailov (31-Jan-21 18:19)

Raphinha est un super joueur.

A une heure du match, très bel article consacré à Bamford dans le Guardian d'hier.

Patrick Bamford, le spécialiste des buts, trouve en Marcelo Bielsa le bon maître

Louise Taylor, 13.02.2021



L'attaquant en forme de Leeds trouve une bonne régularité après une carrière passée entre transfers et lutte contre les idées fausses sur son parcours

Le message sous l'avatar Twitter de Patrick Bamford semble particulièrement sincère. "L'herbe n'est pas toujours plus verte de l'autre côté", déclare-t-il. "Elle est plus verte là où vous l'arrosez."
Sean Dyche, Alan Pardew, Alex Neil, Garry Monk et les autres managers qui ont sous-estimé le talent de l'attaquant de Leeds ne peuvent manquer d'apprécier le sous-entendu sybillin.

En inscrivant le 100e but de sa carrière professionnelle, lundi dernier lors de la victoire 2 - 0 contre Crystal Palace, Bamford a réduit au silence les experts qui avaient déclaré qu'il n'était pas un avant-centre de Premier League. C'était son 12e but en 22 matchs de haut niveau cette saison et, si l'on considère que Harry Kane a marqué 13 buts et Jamie Vardy 12, cela montre précisément pourquoi l'attaquant de 27 ans est maintenant en lice pour une convocation en sélection.

Cette métamorphose est largement, et à juste titre, attribuée à l'entraînement de Marcelo Bielsa, mais aussi à l'adéquation de Bamford au système 4-1-4-1 par défaut de l'Argentin. Mais le personnage plus improbable de Tony Pulis a également joué un rôle essentiel dans la réinvention d'un attaquant qui N'avait inscrit qu'un but en 27 apparitions lors de son dernier passage en Premier League.

"Je ne parlerai jamais assez de Tony", dit Bamford à propos d'un manager qui l'a vendu à Leeds de Middlesbrough pour 7 millions de livres sterling en 2018. "Travailler sous les ordres de Tony m'a beaucoup aidé, cela a changé ma façon d'aborder le jeu et m'a fait réaliser que je devais être beaucoup plus agressif".

Lorsque Pulis a succédé à Monk à Middlesbrough, Bamford avait été mis sur le banc. Après cinq années passées à Chelsea sans faire partie de l'équipe première et après avoir connu des relations tendues avec Pardew, Neil et Dyche lors de prêts à Crystal Palace, Norwich et Burnley, sa carrière  semblait plus terminée que ralentie.

Pulis savait que Bamford était un produit académique de haute volée. Il venait d'une école privée, plus connue pour le rugby, et où il avait refusé une bourse "de football", préférant étudier le commerce à Harvard afin de devenir professionnel dans son club local, Nottingham Forest. Mais, ce qui est crucial, c'est qu'il a vu au-delà des idées recues colportées autour de Bamford : "chic et choyé" et sa famille "trop riche".

Par-dessus tout, il a reconnu le potentiel d'un joueur doté de courses intelligentes sans ballon et d'un toucher de balle lui permettant de marquer des buts techniquement exigeants. Il a remarqué que Bamford semblait un peu lent physiquement, mais avec ses 1,80 m, il se révélait très insicif dans les airs et plus rapide qu'il n'en avait l'air.

Il avait, selon les mots de Pulis, une capacité généreuse de créer les liens dans le jeu, de travailler les courses de tenir la balle  : "Tout ce dont un attaquant a besoin, y compris une grande force de caractère. Patrick est un très bon garçon mais il a eu une éducation privilégiée et s'est fait massacrer pour cela, il avait donc besoin d'une carapace endurcie".

es commérages dans les vestiaires ont vraiment commencé après que Chelsea a fait venir de Nottingham Forest le violoniste polyglotte - Bamford parle un bon français - et l'a envoyé dans une série de prêts avec plus ou moins de succès. C'est à Middlesbrough qu'il a été le plus heureux et le plus prolifique. Il y est finalement revenu pour 6 millions de livres sterling en 2017 pour travailler sous les ordres d'Aitor Karanka. Lorsque le club fut relégué, Karanka - devenu un ami - fut licencié, Monk arriva et, dit dans le jargon du football, n'appréciait pa sle profil de Bamford.

Au moment où Pulis en a hérité, il avait été longtemps repositionné en ailier, mais il n'a pas perdu de temps pour expliquer précisément pourquoi il devait jouer devant - et le prouver en marquant un triplé lors de son premier match en tant qu'avant-centre.

Le successeur de Monk a été discrètement impressionné, mais les précédents managers n'ont pas toujours apprécié ses opinions et son habitude de repliquer, certes poliment. Dyche s'est plaint de l'éducation de Bamford. "Il m'a dit que j'étais né avec une cuillère en argent dans la bouche", raconte Bamford, fils d'un architecte et d'une esthéticienne thérapeute dont la punition pour mauvaises notes à l'école était d'être privé d'entraînement de football.

Bielsa ne se soucie guère des origines des joueurs, mais il se rend vite compte que sa nouvelle recrue n'a pas été aimée par beaucoup de gens pendant un peu trop longtemps.

Lorsqu'il a repris l'entraînement après avoir manqué les quatre premiers mois de sa première saison à Leeds en raison de blessure aux ligaments, Bamford a marqué une volée presque incroyable et audacieuse à l'entraînement. Lorsque le ballon a frappé le fond du filet, Bielsa, normalement impassible, a surpris tout le monde en levant les bras en signe de célébration et en courant, plutôt raide, sur 40 mètres pour embrasser l'attaquant surpris.

Ce fut le début d'une relation basée sur la confiance mutuelle qui allait finalement permettre au football de Premier League de revenir à Elland Road.

"Il a vu quelque chose en moi que peu d'autres entraîneurs ont vu", dit Bamford à propos de Bielsa. Ce dernier, comme à son habitude réticent à accepter le compliment relativise : "Bamford est un professionnel très mature".  "Ce qui montre cela, c'est la quantité d'attention qu'il accorde à son jeu. C'est très difficile de le prendre par surprise parce qu'il est tellement concentré. Il est comme ça depuis que je l'ai rencontré".

L’erreur du gardien de Leeds..

Penalty, 2-0.

La VAR n'annulera pas le 2e penalty sifflé après une bourde de Meslier.
Il tarde à dégager et Saka met la pression et est touché par le gardien.

Aubameyang... penalty bien tiré (sans doute qu'il s'entraîne à les tirer... Contrairement à d'autres) et contre-pied parfait.
Arsenal 2 - Leeds 0

Vu ce que les deux équipes montrent, c'est logique et mérité.
Leeds est emprunté, Philips manque au milieu (la liste des blessés est assez longue). Et les longs ballons sont souvent perdus.

Et hop, le 3e par Bellerin.
Leeds prend l'eau de partout.

Dernière modification par svidrigailov (14-Feb-21 18:16)