Coincé entre le bar du coin et le boucher halal, ce petit cinéma de quartier ne remplit plus les caisses. Bien sur à la fin des années quatre vingt ce cinéma faisait salle comble tous les soirs, toute la ville se déplaçait afin d’être les premiers à profiter de cette salle à la pointe de la technologie. A chaque nouveau film, la file d’attente s’étendait même jusqu’à l’église. Le succès était si grand qu’on fit abattre le boucher et le bar du coin pour créer un multiplexe, huit salles c’était exceptionnel à l’époque. Aucun autre cinéma français ne pouvait se permettre une telle folie, seules quelques salle en Europe pouvaient prétendre à autant d’entrées.
L’essor fut de courte durée et le cinéma, après avoir connu les plus grandes heures de gloire, périclita à tel point qu’à part lors des très grosse sorties plus personne n’y mettait les pieds. Le quartier qui vivait en grande partie grâce à son cinéma dépérissait à vue d’oeil jusqu’à ce que de gros travaux de rénovation soient fait afin de redonner au multiplex son lustre d’antan. Malgré toute la bonne volonté du monde la réussite ne fut pas au rendez-vous, de déception en déception le cinéma est au bord de la faillite à tel point que cette semaine pourrait être la dernière séance. Pour que ce cinéma puisse vivre encore un peu il faudra faire le plein sans quoi il se peut que le cinéma ferme définitivement ses portes. La fin d’une aire pour beaucoup, un déchirement pour la plupart.
Bien sur tout n’est pas aussi noir pour l’OM qui reçoit ce mardi Zilina, en cas de contre-performance ce ne serait que cette campagne en Ligue des Champions qui serait gâchée, suite à la contre performance à domicile face à Moscou à domicile en match d’ouverture. L’OM n’a plus le droit à l’erreur, il faudra battre Zilina deux fois et si possible avec un goal average largement positif pour espérer se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Bien sur Zilina ne semble pas un obstacle insurmontable loin de là, mais les contres performances successives ne laissent plus le droit à l’erreur à des Olympiens. Dans un groupe plus facile que les années précédente l’OM n’a déjà plus le droit à l’erreur et il faudra à nos attaquants une bonne dose de réussite afin de rattraper un départ catastrophique.
