OM-PSG : Tchao pantin !

L’amer qu’on voit danser le long des lignes de touche. Pas très clair. Jadis on avait le fou chantant. Il gazouillait à la TSF. On a droit désormais au bossu trémoussant. Il s’égosille au PSG. Lui, son dernier tango à Paris n’avait rien d’érotique et il aurait même eu tendance à te foutre le bourdon. […]

L’amer qu’on voit danser le long des lignes de touche. Pas très clair. Jadis on avait le fou chantant. Il gazouillait à la TSF. On a droit désormais au bossu trémoussant. Il s’égosille au PSG. Lui, son dernier tango à Paris n’avait rien d’érotique et il aurait même eu tendance à te foutre le bourdon. Faut dire qu’à chaque fois que son team intime plante contre notre OM, il entame des gesticulations désarticulées digne d’un automate dérisoire dont on aurait retiré les piles.

C’est grave docteur ? Je ne sais pas mais çà fout les jetons en tout cas. Ce type-là, vaut mieux l’avoir en photo at home qu’en compteur électrique. Il pète tellement souvent les plombs que t’aurais intérêt à te faire livrer fissa une palette de bougies si tu veux pas te retrouver dans le schwartz. Çà fait un bail qu’il éclaire plus rien, l’accroc aux sucettes, surtout pas le jeu parisien.

Tchao pantin, c’est ce que rêve de lui dire Perverse Perpère toutes les nuits qu’il arrive à pioncer. Le Luis, c’est son cauchemar, au rond-de-cuir de Canal. La baballe à 22 maintenant, çà lui gâche son sommeil, çà le réveille en sueur. Il arrive toujours pas à piger ce qui lui a pris d’aller fourrer ses mocassins en lézard véritable dans ce milieu d’excités du bulbes, de ramollis du cervelet et de mal-élevés congénitaux.

On le reprendra à vouloir s’encanailler, l’Enarque. Avant ce satané périple au pays du ballon rond, il avait effectué le parcours sans faute. Zéro défaut sous les aisselles. Rhône-Poulenc, Hachette, Pallas-Stern, Vivendi… J’en passe et des meilleurs. La fierté de sa promotion, la figure de proue de l’Inspection Générale des Finances, qu’il était. Et là, patatras, voilà qu’il se fait insulter au Parc telle une petite frappe de banlieue. Çà coince au portillon.

Et puis il y a le cas du rongeur carioca. Attends, là, il comprend pas le bureaucrate. Dans son effectif, y’a un des meilleurs joueurs du monde et on le met en quarantaine pas forcément rugissante. Sézigue, il préfère la plage de Copacabana à celle des rives de Seine chère à Delanoë, çà se conçoit. Le gars, il est convoité par les cadors de la planète foot et on le fait cirer le banc plus souvent qu’à son tour. Va comprendre, Charles !

D’accord, il a pris un melon aussi gros qu’une pastèque, l’homme aux dents du bonheur. Mais quand même, lorsqu’il se prend à accélérer comme contre les paysans guingampais et qu’il passe en revue la bagatelle de six joueurs adverses, la susceptibilité mal placée, on se la garde au frigo. Enfin, c’est du moins ce qu’il se repasse en boucle, l’ancien haut-fonctionnaire.

Pour couronner le tout, voilà maintenant Nyarko qui nous fait une grosse déprime. Prêt à raccrocher les crampons en cas de refus, il se casse purement et simplement de la maison rouge et bleue quitte à aller se ressourcer chez les chinks ou chez les émirs. Faut peut-être qui joue les psys aussi, le président Lolo. Y’a pas à dire, il était si pépère avant, hiératique derrière son burlingue en acajou massif.

Perrin pour sa part, le bois exotique, il kiffe moins que la brique. Son credo, c’est la construction à long terme. Il bâtit à la fois dans le dur et dans la durée. Avec lui, faut pas prendre la Commanderie pour un château de sable. Sézigue, il est pas descendu sur le Vieux Port en touriste. Entre la cigale et la fourmi, il a choisi son camp. Pierre qui roule n’amasse pas mousse, telle a toujours été sa devise à l’Alain.

La provoc en carton et les pavés dans la marre du bossu genre « Je le sens bien, ce match, J’ai la main sur Perrin. Je reste sur trois victoires sur lui », çà a fini par le laisser de marbre. Avec sa place de co-leader, il a désormais un mental en béton même si pour lui la moyenne anglaise compte plus que la moyenne en terre cuite… Bref, comme dirait l’autre, quand le bâtiment va tout va !