Depuis l’arrivée de mes nouveaux voisins je n’ai jamais tant détesté les chiens. Ce sale roquet passe toute sa sainte journée à hurler à la mort en l’absence de ses propriétaires, ce qui est ma foi assez étonnent vu à quel point ils sont eux mêmes insupportables. Ils tentent tout de même de réduire le problème en laissant durant leur absence la télévision allumée en prenant bien sur le soin d’augmenter le son afin de couvrir les jappements et autres pleurs de ce chien crétin. Ce qui a bien sur pour effet de le faire gronder toujours plus fort.
Voilà en quelques mots ce que représente en ce moment pour moi les Dogues, une bande de chiens gémissant à tue-tête. Vous l’aurez certainement compris quand on parle des Lillois, les Lyonnais ne sont pas loin et c’est sous les paresses paternalistes accompagnées de dizaines de millions d’euros que ce cher Jean-Michel Aulas a fini par créer cette armée de bichons. Des transferts surpayés pour des joueurs n’ayant quasiment jamais su confirmer chez les Gones leurs bonnes prestations lilloises. Les Nordistes ont donc pu tranquillement monter leur équipe dans l’ombre du grand frère au point d’être prêt à voler de ses propres ailes. L’année dernière déjà les Nordistes avaient presque réussi le coup parfait mais il faut croire que la laisse était encore trop solidement accrochée.
Emmenés par un trident offensif en réussite tant par les chiffres que par les prestations, les Dogues se présentent pourtant encore une fois encore en victime au Vélodrome tant leur incapacité à battre des équipes du top cinq est criante. Les Lillois vont de plus se retrouver face à un problème de taille car si beaucoup osent les comparer au grand Barca actuel, la puissance la rigueur tactique marseillaise ne sont pas sans rappeler l’Inter championne d’Europe de José Mourinho.
Messieurs les Phocéens, sortez la muselière et les fusils tranquillisants et, s’il vous plaît, faites les taire.