OM-Bordeaux : Cherche buteur millésimé

A la veille d’affronter les bouilleurs de cru bordelais, Perrin ne peut que constater le manque de réalisme des canonniers phocéens. A cet égard, l’espèce de centre-tir effectué à la 27ème minute contre Nice par le maladroit Bakayoko, est emblématique. Fébrilité, doute, maladresse ou manque de talent tout simplement, le mal touche également Chapuis à […]

A la veille d’affronter les bouilleurs de cru bordelais, Perrin ne peut que constater le manque de réalisme des canonniers phocéens. A cet égard, l’espèce de centre-tir effectué à la 27ème minute contre Nice par le maladroit Bakayoko, est emblématique. Fébrilité, doute, maladresse ou manque de talent tout simplement, le mal touche également Chapuis à un degré moindre.
Faute de moyens financiers, le manager général ne peut recruter actuellement la perle rare qui fait défaut à l’attaque olympienne. Il pense résoudre le problème par un entraînement intensif devant les buts et en faisant jouer la concurrence à fond. Dans cette perspective, il est permis d’espérer le retour de Sakho, dès le coup d’envoi contre les Girondins. On l’a peu vu à l’œuvre cette saison en raison d’une blessure récurrente. N’oublions pas sa contribution non négligeable à la finalisation des actions offensives, l’an passé.
Sinon, il reste l’hypothétique pépinière de la CFA. Que vaut réellement l’international espoir sénégalais M’Bodji? Nicolas Cicut est-il assez aguerri pour affronter le plus haut niveau? Fallait-il prêter Guillaume Deschamps? Autant de questions auxquelles seuls Perrin, Emon et Anigo sont en mesure de répondre au jour d’aujourd’hui…
Ce problème de buteurs n’est pas celui d’Elie Baup. Malgré une attaque somme toute moyenne, six buts depuis le début de la saison, la cave bordelaise regorge de grands crus classés. Darcheville, transfuge de Lorient, qui a enfin retrouvé le chemin des filets mercredi contre Troyes, Dugarry qu’on ne présente plus, Meyriem le grand espoir tricolore, Savio le gaucher brésilien prêté récemment par le Real et bien sûr le renard des surfaces, le grand Pauleta à qui Perrin rend ce vibrant hommage : « Le pourcentage d’efficacité de l’attaquant par rapport au nombre de ballons qu’il négocie est un critère qui différencie un bon d’un très bon. L’exemple parfait étant Pauleta qu’on voit très peu dans les matches ».
Rien à ajouter si ce n’est que le retour du capitaine Leboeuf ne sera pas superflu pour contenir cette véritable armada!