Au courage. Tel est le sentiment qui domine côté marseillais après le classico d’hier soir. Un match somme toute assez terne, où le spectateur » canalplusien » de la ligue1 Orange eut droit à son habituelle erreur flagrante d’arbitrage (un penalty accordé aux parisiens suite à un tacle régulier de Bonnart réalisé en dehors de la surface de réparation marseillaise.) Les observateurs ont noté le bon début de match des hommes de Paul Le Guen qui ont fini par plier définitivement avant la première mi-temps face à la puissance des marseillais. L’OM se place à la quatrième place du championnat, en attendant mieux…
Laprovence.fr : plus rien ne les arrête
Un stade où personne ne part avant le coup de sifflet final, une communion parfaite entre les joueurs et le public, savourant un succès symbolique et sentimentalement très fort: tout un symbole… Si l’OM a, pour la première fois de la saison, atteint la quatrième place du championnat, il a montré des valeurs fortes pour s’unir avec le Stade Vélodrome, montrer qu’il n’a pas renoncé à aller encore plus haut. Il est permis d’espérer, car la troisième place n’est plus qu’à trois longueurs. […] Mais le match dans l’ensemble terne sur le plan technique, souvent haché, crispant jusqu’au bout, a tenu en haleine tout un stade heureux de chanter dix minutes après la rentrée des joueurs au vestiaire. Pourtant tout n’a pas été aisé. […] L’équipe de Paul Le Guen a quadrillé avec intelligence et de manière rationnelle le terrain, elle s’est projetée plus rapidement vers l’avant et a profité de toutes les fautes techniques marseillaises. L’OM a eu du mal à s’installer dans la rencontre, perturbé par le placement défensif adverse. […] les Olympiens donnaient l’impression d’être un peu gentillets […] Trop de déchets dans l’entrejeu, où les Olympiens s’entêtaient à trop porter le ballon. L’injustice du penalty a servi de déclic. Comme par enchantement, l’OM s’est soudainement remis à jouer au football, celui présenté ces dernières semaines. Plus que l’égalisation, c’est en retrouvant du mouvement, en créant des décalages que Valbuena a servi Niang pour le but du succès. Celui de la délivrance. […] Les Olympiens ont fini un peu usés, au courage. Plus rien ne les arrête. Pourvu que ça dure.
Leparisien.fr : le verrou parisien n’a pas résisté à la puissance de l’OM
En passant par Marseille, le PSG a été pris dans le triangle des Bermudes. Un trou, une absence, onze portés disparus d’un coup. Pendant quinze minutes, on a perdu Paris, qui n’a pas laissé d’adresse. Les hommes de Paul Le Guen menaient 1-0 sur un penalty, inexistant, accordé par l’arbitre. Pas grave après tout, ce but sanctionnait leur mainmise sur la rencontre. Ça jouait juste, à défaut de jouer bien. Et puis, patatras ! Sans explication majeure, si ce n’est l’orgueil des joueurs marseillais, avec un jeu direct et plus appuyé, voilà l’OM qui, au crépuscule de la première période, sort vainqueur : 2-1. Ce score provisoire deviendra final. Même si, entre-temps, on aura retrouvé le PSG. En vain. […] On le sait maintenant. Paris navigue entre le moyen et le médiocre, forme un combo dont le milieu de tableau est le meilleur horizon qui s’offre à elle. Mais de là à s’encrasser dans les bas-fonds d’une Ligue 1, c’est étonnant.
Lequipe.fr : Marseille prend la mesure de Paris
Il n’aura finalement fallu qu’un petit quart de folie, le dernier de la première période, et une bonne dose de réalisme pour que Marseille prenne le meilleur sur Paris, dimanche soir au Stade Vélodrome (2-1), un score acquis à la pause. Grâce à ce nouveau succès, le quatrième en cinq matches, l’OM, emmené par un duo Valbuena – Nasri époustouflant, passe quatrième et revient à trois points du podium. Paris, de son côté, dégringole au 16e rang, trois petits points devant la zone rouge. A la peine en début de match, bousculés par des Parisiens évoluant alors sans complexe, les Olympiens ont longtemps cherché la clé du solide coffre-fort adverse. Les hommes de Le Guen, en revanche, se sont appuyés sur un pressing très haut pour gêner au maximum leur adversaire et tenter de porter le danger dès que possible sur le but de Mandanda. Sans un exploit du gardien marseillais, les joueurs de la capitale auraient même pu ouvrir la marque par Armand, d’une jolie tête décroisée (16e). Et c’eut été mérité. Ils devaient finalement attendre treize minutes de plus, et un penalty très généreux accordé par M. Layec pour une supposée faute de Bonnart sur Diané… visiblement hors de la surface. […] Le début de la fin pour les hommes de Le Guen. […]
Football365.fr : l’OM garde le rythme
Jambes lourdes ou vrai casse-tête tactique imposé par le PSG ? Sans doute un peu des deux pour des Marseillais malmenés pendant une demi-heure et logiquement menés au score malgré un penalty imaginaire accordé aux Parisiens. Mais cette ouverture du score de Rothen aura eu le mérite de réveiller une équipe de Marseille qui a ensuite appuyé sur l’accélérateur. Au point de virer en tête à la pause. Au retour des vestiaires, l’OM tente de se mettre à l’abri mais sans succès. Si bien que le PSG, qui termine un peu mieux la rencontre, entretient le suspense jusqu’au bout. Mais sans réussite malgré l’entrée en jeu de Pauleta. Marseille remporte ce Classique et s’installe au pied du podium, à trois points seulement de Nancy. Quant au PSG, il va encore devoir se battre pour s’éloigner de la zone rouge.