Une fois de plus, la semaine a permis de voir à quel point le football français était gangrené par une oligarchie toute puissante. La LFP a eu une attitude détestable comme à son habitude vis-à-vis de l’Olympique de Marseille au risque de faire capoter une reprise que les supporters attendent depuis des années. Est-ce à Frédéric Thiriez de se préoccuper de l’origine des fonds de Jack Kachkar ? Est-ce au vice-président de la Ligue de déclarer avant rachat : » j’espère que le club de l’OM ne va pas se payer une mascarade » ? Nous, supporters marseillais, avons accepté pendant des années humiliations et injustices sans broncher.
Au sein de cette oligarchie, Lens et son président Gervais Martel figure en bonne place. Comme Lille d’ailleurs. Tiens étrange coïncidence. Plus on est proche d’Aulas, plus on grimperait au classement ? Ce match s’avère crucial en tout cas pour l’avenir, l’OM ayant déjà raté de nombreuses occasions de se replacer. Victoire obligatoire.
Le match :
Albert Emon aligne un schéma habituel avec Djibril Cissé en pointe et un milieu renforcé avec Mamadou Niang, Mickaël Pagis, Samir Nasri, Modeste M’Bami et Lorik Cana. La défense est aussi habituelle avec Julien Rodriguez, Ronald Zubar, Taye Taiwo et Habib Beye.
7ème minute : sur un corner de Samir Nasri, Zubar , seul au point de penalty, place une tête dans les bras d’Itandje
9ème minute : Rodriguez se blesse tout seul et doit sortir ; il est remplacé par Renato Civelli
Gros pressing lensois qui asphyxie les milieux créateurs que sont Nasri et Pagis. Mieux positionnés et mieux armés techniquement au milieu, les coéquipiers de Monterubbio jouent quasiment tous en défense et procèdent pour l’instant timidement en contre.
21ème minute : suite à une déviation de Cissé, Nasri, après avoir contrôlé le ballon de la semelle, très opportunément tente une frappe de 30 mètres malheureusement non cadrée
Début de match assez catastrophique de Niang. Aucune activité défensive, aucun duel gagné, des contrôles de balle de pupille asthmatique, etc … Quant aux appels de balle intéressants, on les cherche encore. Djibril Cissé, lui, n’a pas un de ses coéquipiers à moins de 20 mètres de lui quand il touche un ballon. Dans ces conditions, comment marquer ?
37ème minute : magnifique reprise de volée de l’extérieur du gauche de Pagis qui passe légèrement à droite du but gardé par Itandje
50ème minute : coup-franc travaillé de Nasri pour Civelli seul aux 6 mètres qui d’une tête en arrière met le cuir au dessus des cages
0-1 : penalty imaginaire sifflé sur un » contact » entre Taiwo et Dindane ; l’ivoirien prend à contre-pied Carrasso (57ème minute)
75ème minute : centre de Beye pour la tête de Maoulida dans les bras du gardien lensois
77ème minute : Nasri repique au centre et décoche une frappe puissante détournée du genou par Itandje
85ème minute : Jemaa seul dans la surface de Carrasso après un sombrero sur Civelli, tente de servir Dindane plutôt que de frapper et rate sa passe
Conclusion :
Qu’il est beau ce championnat des amis d’Aulas. Tous en haut et les autres en bas. L’Olympique de Marseille, certes consternant dans le jeu, n’aura pas mérité la défaite. Pas la victoire non plus. Mais devant autant d’injustice (penalty imaginaire d’Hilton à l’aller), que faire ? Baisser culotte et demander un peu de vaseline ? Méthode éprouvée puisque nos dirigeants sont devenus nos pharmaciens. A force de se taire, ils sont désormais leurs complices. Et franchement, çà commence à faire beaucoup.