Arrivé l’été 2009 comme une véritable star, Lucho Gonzalez (30 ans) pourrait quitter l’OM, plus de deux ans plus tard, par la petite porte. C’est en tout cas ce que souhaitent les dirigeants de l’Olympique de Marseille qui déjà cet été ont oeuvré de tous bords pour faire partir l’international argentin sans succès. Trop accroché à son salaire mirobolant au regard de ses performances (4.3 millions d’euros brut par saison), Lucho Gonzalez a laissé filer des chances de rejoindre Arsenal, l’AS Rome avec ses exigences financières démesurées. « Lucho veut quitter l’OM car il veut jouer dans un championnat meilleur que la Ligue 1. La Serie A, La Liga et la Premier League sont des exemples de points de chute possibles » avait indiqué son agent cet été. Faut-il en rire ou en pleurer ?
Lucho : peu de candidats à la reprise ?
Relégué enfin sur le banc de touche après plusieurs mois d’errements sur le rectangle vert, Lucho Gonzalez n’est plus aussi demandé qu’il y a encore quelques mois. Sur les tablettes Chelsea, Everton, AS Rome, Milan AC, Inter Milan, la Fiorentina, Palerme, Arsenal cet été, le milieu de l’OM n’est plus courtisé que par l’Olympiakos pour le moment. Un manque d’attractivité essentiellement du à son salaire et à ses performances bien ternes depuis des mois malgré de bonnes statistiques la saison passée.
L’Olympiakos sans argent mais avec des envies ?
Si le club phocéen souhaite voir son joueur le plus couteux quitter le navire, ce n’est pas le cas du sud-américain qui ne souhaitait pas jusque-là renier sur son train de vie. Or l’Olympiakos, seul candidat à la reprise pour le moment, sait que l’ancien meneur de jeu du FC Porto demeure très indécis sur son avenir. Le club grec a donc fixé une date butoir au 10 janvier 2012 pour que Lucho Gonzalez se décide, sous peine de renoncer complètement à ce transfert. Le joueur marseillais consentira-t-il des sacrifices pour retrouver le goût du jeu et permettre à son club, l’OM, de recruter Marco Borriello ? Rappelons qu’il y a quelques mois, le staff de l’Olympiakos s’était déjà renseigné sur la situation d’André-Pierre Gignac sans aller plus loin dans les négociations.