HAC-OM : 1-3 Même tarif qu’à Rennes

Un stade Jules-Dechazeaux archi comble. On n’entend pourtant que les chants des supporters phocéens. Le match débute mollement. Aucune des deux équipes ne veut prendre le jeu à son compte. Alors, progressivement la machine olympienne se met en marche et assure le contrôle des opérations sous la houlette de Celestini. Tous les ballons ou presque […]

Un stade Jules-Dechazeaux archi comble. On n’entend pourtant que les chants des supporters phocéens. Le match débute mollement. Aucune des deux équipes ne veut prendre le jeu à son compte. Alors, progressivement la machine olympienne se met en marche et assure le contrôle des opérations sous la houlette de Celestini. Tous les ballons ou presque passent par l’italo-suisse qui dirige la manœuvre de ses bases arrières…
Le jeu a du mal à gagner en intensité et les cartons jaunes commencent à tomber, en l’occurence Meïté et Johansen pour tacles irréguliers. A la demi-heure, sur un corner de Celestini, il sait les tirer directement le bougre, Meïté place une tête puissante sur la transversale. Chapuis et surtout Sakho tentent des appels de balle mais le match a du mal à décoller. Dans les arrêts de jeu, sur une belle ouverture de Dos Santos, positionné plus dans l’axe qu’à l’habitude, l’intenable Lamine ouvre le score d’une frappe qui passe entre les jambes de Vencel.
La seconde mi-temps débute par une erreur de Runje qui dévisse littéralement son dégagement puis évite de justesse que Mocquet profite de sa toile en récupérant le ballon à l’extrême limite de la surface de réparation. Heureusement, Marseille se reprend rapidement et, toujours sous l’impulsion de l’infatigable poumon qu’est Celestini, recommence son travail de sape. Peu avant l’heure de jeu, Johansen, après un joli une-deux avec Chapuis, lobe Vencel sur un tir des dix-huit mètres contré par Hénin. A 2-0, les carottes semblent cuites, la messe parait dite et le match plié, croit-on côté olympien. Le vieux refrain « On vient, on gagne et on s’en va » retentit bientôt dans l’enceinte du stade…
Bakayoko remplace alors le grand Sakho qui souffre légèrement de la cuisse . Ce n’est pas la même dimension. L’ivoirien complique le jeu à loisir, rate un centre et ne supporte pas la comparaison avec Lamine. Le Havre en profite pour reprendre ses esprits et impose vingt minutes difficiles à un OM bousculé en défense.
Suite à une erreur de marquage de l’axe central marseillais sur un centre de Beuzelin, l’excellent Fauconnier trompe Runje de la tête à la 67ème minute. Dans la minute qui suit, Johansen touche le bois de la transversale havraise d’une frappe de vingt mètres. Mais les normands reprennent leur baroud d’honneur et un terrible coup franc de Paisley termine sa course dans le petit filet de Runje. Bonjour les sueurs froides!
Le Havre jette alors ses dernières forces dans la bagarre. Peine perdue! Le Tallec, enfin dans le match, voit sa reprise de volée à bout portant arrêtée par Runje et une contre-attaque menée par Bakayoko sur le côté parvient à Celestini qui d’un subtil extérieur du pied trompe le gardien slovaque. N’en jetez plus, la cour est pleine. L’OM occupe désormais la quatrième place au classement général. Sakho, Celestini et Dos Santos furent les meilleurs artisans de ce précieux succès.