Très actif sur les réseaux sociaux ces derniers jours, où il se livre à des joutes virtuelles puériles avec le consultant de Canal + Pierre Ménès, Joey Barton n’en reste pas moins incertain sur son avenir proche. Prêté à l’OM sans option d’achat jusqu’à la fin de la saison par les Queens Park Rangers, l’Anglais semblerait loin de parapher un contrat avec le club olympien et serait même plus près d’un départ de Marseille.
En effet, selon le 10 Sport, l’OM n’aurait pour l’instant entamé aucune démarche dans le but de s’attacher définitivement les services de l’ex-Magpie. Ayant pourtant déclaré à maintes reprises son envie de rester sur les bords de la Méditerranée, le Britannique et ses proches commenceraient à se poser des questions quant à la réelle volonté des dirigeants phocéens de conserver le natif de Hyuton. Un silence radio qui serait dû au salaire du milieu de terrain qui, selon le journal français, rebuterait l’état major provençal. Après avoir accepté de baisser ses émoluments de 20% pour venir dans la cité phocéenne, les revenus de l’Anglais sont actuellement pris en charge à hauteur de 37% par QPR. L’idée de payer l’intégralité de la note n’emballerait ainsi pas vraiment la direction de l’OM toujours aussi attentive à ses dépenses. Dans ce contexte, Galatasaray et l’Anzhi Makhachkala auraient flairé le bon coup et se seraient déjà manifestés. La transaction pourrait d’ailleurs être facilitée par la direction des Queens Park Rangers qui songerait à rompre le contrat du joueur si celui-ci trouve une destination à son gout.
Malgré toutes ses déclarations d’amour envers l’OM et ses supporters, Joey Barton semble donc sur le point de quitter la Provence. Arrivé avec 13 matchs de suspension, le Britannique a été plutôt intéressant lors de ses premières prestations sous le maillot olympien, avant de s’éteindre petit à petit jusqu’au début de l’année 2013. Un peu plus à son avantage depuis le mois de février, il ne sort néanmoins pas forcément du lot par rapport à ses partenaires. Son niveau de jeu et ses performances irrégulières feraient-ils hésiter les décisionnaires marseillais ? Peut-être bien. Il reste donc neuf rencontres à l’Anglais pour essayer de convaincre la direction phocéenne qui ne prendra certainement aucun risque si un doute subsiste.