Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j’ai hâte que cette saison 2004/2005 se termine enfin. Elle a semblée interminable, et parfois même minable tout court… Entre les espoirs engendrés cet été, l’automne cauchemardesque et la crise qui a suivi, le nouveau souffle apporté par Troussier après la trêve et ces derniers mois dignes d’un niveau de District régional, nous n’allons pas regretter l’exercice en cours !
Et pourtant, malgré ce très mauvais scénario, nous ne connaissons pas encore la fin de ce film que l’on pourrait qualifier de comédie dramatique, ou plutôt de drame comique… Ces trois derniers matchs vont être encore plus longs que les autres soyez en sûrs.
Non seulement parce que nos derniers adversaires sont d’un autre niveau qu’Ajaccio, Istres ou Caen, mais également parce qu’il nous reste une infime lueur d’espoir au bout de ce calvaire. Mais à trop vouloir se raccrocher aux dernières branches, celles-ci vont peut être finir par céder…
Cette antépénultième rencontre, à l’Abbé-Deschamps, va décider en partie de la prochaine saison. En effet, difficile d’envisager quel pourrait être le recrutement avec ou sans participation Européenne. Rien ne changera en revanche pour le duo Diouf / Troussier, dont l’avenir se dessine de plus en plus en pointillés.
Ironie du sort, l’OM de Robert Louis Dreyfus joue quasiment sa saison sur un terrain où le public ne connaît pas les mots ‘instabilité‘, ‘bouleversement d’effectif‘, ‘crise‘ ou encore ‘limogeage‘. Après prêt de quarante années à la tête de l’Association de la Jeunesse Auxerroise, Hamel et Roux ont-ils connus une grève des encouragements, la démission d’un coach classé cinquième du championnat ou un lynchage médiatique permanent ?
Plus que jamais, c’est le terme ‘défaite‘, et même celui de ‘nul’ qui est à proscrire de notre dictionnaire ce soir.
Les Bourguignons sont en effet à portée de fusil pour nous griller la politesse sur le dernier strapontin directement qualificatif pour l’UEFA. Pire, même Rennes peut y prétendre…
Alors Messieurs les Olympiens, merci d’adopter dès que possible la philosophie de ce bon vieux Guy : ne pas gâcher ! L’UEFA n’est peut être pas la plus grande des Coupes Continentales, mais notre parcours l’année dernière et la finale entre le Sporting et le CSKA montrent que l’on peut bien y figurer sans que cela relève de l’utopie.
Pour conclure cette saison sur une note positive, l’OM se doit de faire plaisir à son public. Il serait temps que notre club de coeur nous fasse rêver ailleurs que dans la rubrique mercato. A force d’user entraîneurs, joueurs, décisionnaires et euros, notre Président finira bien par trouver la solution, ou mieux, la porte de sortie.
Pourtant la clé de la réussite est simple à trouver, elle commence par OM… A la tête du club, il ne faut pas une OMbre, mais surtout un président OMniprésent, OMnipotent, et OMniscient.
Mon petit Robert, si tu lis ces lignes, prends un dictionnaire pour être sûr de les comprendre…
