Lionel Charbonnier s’est exprimé sur la façon dont Roberto De Zerbi vit ses matchs. Le champion du monde 1998 pense que l’Italien ne prend pas suffisamment de hauteur.
Dans l’émission de l’After Foot, Lionel Charbonnier s’est exprimé sur le coaching de Roberto De Zerbi. L’ancien gardien de but pense que le technicien n’adopte pas la bonne attitude pendant les matchs et que cela nuit à ses décisions.
« Pour moi, il est trop investi, il est trop dans son match, il est trop supporter, il est pratiquement joueur, il est tout à la fois sauf entraîneur, et donc son esprit d’analyse est complètement biaisé », a-t-il déclaré au micro de RMC.
Charbonnier considère qu’il devrait aller en tribune : « Il ferait mieux de monter, de prendre de l’altitude, de regarder un petit peu, d’être moins, moins, moins actif sur son bord de terrain. Alors, beaucoup adorent ça : “Ouais, c’est génial, c’est l’esprit de Marseille.” Mais moi, voilà, que ce soit en visuel, voire même, ça lui ferait du bien, parce qu’il serait assis, il prendrait de la hauteur, il aurait plus cet esprit d’analyse. »
« Ils se rendent compte que leur propre entraîneur n’a pas la main sur la tactique »
Le consultant estime en effet que De Zerbi commet beaucoup d’erreurs dans son coaching, notamment les sorties de Mason Greenwood et d’Arthur Vermeeren lors des dernières rencontres : « Il y avait deux joueurs qui étaient très, très bons à ce moment-là, et ça, les joueurs ne comprennent pas. C’est comme ça, tu ne peux pas leur expliquer, ils ne comprennent jamais. (…) Moi non plus, je n’ai pas compris. Pour moi, il s’est trompé. »
L’ancien portier pense que le vestiaire pourrait finir par le lâcher : « Ils se rendent compte que leur propre entraîneur n’a pas la main sur la tactique, sur tout ça, ils le remettent en question. Et c’est d’autant plus facile pour eux puisque tu les sors. Et ces joueurs-là, tu vas les perdre. Tu en perds un, tu en perds deux, tu en perds trois. Et je peux te dire qu’à l’OM, ça va très vite. »
La dynamique de l’OM a pris un mauvais virage. S’il admet sa responsabilité en conférence de presse, Roberto De Zerbi va certainement devoir en question certains de ses choix.
