Roberto De Zerbi a livré son analyse à chaud du match Real Madrid-OM (2-1). Le coach italien a dénoncé le deuxième penalty, qui n’était selon lui pas justifié.
En salle de presse, Roberto De Zerbi n’a pas masqué sa déception après la rencontre face aux Merengues. Le coach marseillais pense que son équipe aurait pu rapporter au moins un point.
« Je suis vraiment déçu, on aurait pu obtenir un bon résultat, même une victoire, avec une équipe qui a beaucoup de nouveaux joueurs. Ce n’est pas facile d’avoir une idée de jeu comme la nôtre et de trouver tout de suite les connexions. On aurait pu avoir un meilleur résultat », a-t-il déclaré aux journalistes.
« On n’a pas réussi à avancer de vingt ou trente mètres pour gagner le match »
Le technicien a regretté l’arbitrage, pas au niveau : « J’aime beaucoup mes joueurs, mais je pense qu’on est entrés sur le terrain avec un peu de peur. Après, on a commencé à jouer un peu mieux. Après l’expulsion de Carvajal qui est sévère à mes yeux, on n’a pas réussi à avancer de vingt ou trente mètres pour gagner le match. C’était le moment de prendre plus de risques. On aurait pu gagner, c’est dommage. Je suis vraiment fier de mon équipe qui a tout donné : Emerson, Pavard… Il y a beaucoup de positif. Je pense qu’il n’y a pas de penalty, c’est honteux, je suis désolé de le dire. Je l’aurais dit même si c’était de mon côté. (…) Je dis juste que le penalty est honteux, je ne parle pas de compensation. Ce n’était pas penalty, c’est tout, je l’aurais dit si c’était pour nous. L’arbitre était bosnien, je ne veux pas faire une connexion et parler de ça. »
De Zerbi aurait malgré tout voulu voir un autre état d’esprit : « Après le rouge, j’aurais aimé voir quelque chose d’autre. Je ne sais plus combien de minutes se sont écoulées entre cette expulsion et le penalty, mais j’aurais aimé voir plus de fierté, plus d’ambition. »
L’Italien reste confiant pour la suite : « La conclusion est que j’ai une grande équipe, très forte. On a joué à notre niveau maximal, j’espère qu’on pourra continuer à travailler dans ce sens. J’ignore ce qu’on va réussir dans le futur, mais j’espère que l’on arrivera à un niveau très haut. On a bien travaillé, j’ai aimé la manière dont on a joué, notre mentalité. Il va falloir comprendre comment intégrer Paixao, et jusqu’à quel niveau on peut atteindre », a-t-il conclu.
L’OM n’est décidément pas en réussite lorsqu’il est en supériorité numérique.








