Di Meco « énervé » par « des bisous et des rigolades » avec les Parisiens

Eric Di Meco a fait part de son fort mécontentement devant le spectacle d’OM-PSG dimanche soir, notamment de la part des Phocéens après la rencontre.

Eric Di Meco © Icon Sport

En supériorité numérique un peu plus d’une mi-temps, face à un PSG bousculé sur les 40 premières minutes de jeu, l’Olympique de Marseille est parvenu à s’incliner sur le score de 0-2, ce dimanche soir, au stade Vélodrome. Frustré par « le but refusé«  à Jordan Veretout et la sortie sur blessure de Chancel Mbemba, Jean-Louis Gasset a concédé que l’équipe avait un « problème«  avec les nombreux blessés.

Certes, les décisions arbitrales n’ont pas été « bonnes« , mais l’OM ne doit pas se cacher derrière ça : certains joueurs, dont la « catastrophe«  Azzedine Ounahi selon Daniel Riolo doivent faire mieux. Et pourquoi pas changer leur attitude, comme le réclame Eric Di Meco.

« Paris ne m’impressionne pas »

Sur BFM Marseille Provence, l’ancien défenseur du club phocéen (1980-1994) a d’abord regretté que l’OM n’ait pas pu faire mieux contre ce Paris-là : « Il y a eu des fois où on n’était pas loin, mais en face c’était trop fort, quand y’avait Zlatan (Ibrahimovic), les (Edinson) Cavani, les (Lionel) Messi, les Neymar… On n’a pas été loin des fois, sauf qu’ils faisaient toujours le job. (…) Et après, on peut m’expliquer tout ce qu’on veut sur la première mi-temps, mais ça m’énerve parce qu’ils sont soi-disant plus fort que toi mais moi, je suis désolé, Paris ne m’impressionne pas ».

« Je me suis levé énervé »

Surtout, ce qui agace Eric Di Meco, c’est la proximité observée après la rencontre entre les joueurs des deux équipes : « Là, quand même, je me suis levé énervé ce matin parce que j’ai vu des mecs après le match se faire des bisous avec les Parisiens sur le terrain, ça m’énerve. J’ai vu Pau Lopez, j’ai vu (Jordan) Veretout, c’est des bisous et des rigolades donc bon, écoutez, c’est un match comme un autre alors. Mais, dans ce cas-là, qu’on nous le dise et moi, toute la semaine, je ne me dispute pas avec tous mes copains parisiens. Je vais pas me disputer, moi, toute la semaine avec mes copains parisiens alors qu’eux se font des bisous avant et après. J’ai 60 ans, je ne vais pas me disputer alors qu’eux se font des bisous ».

En effet, perdre un Classique à 11 contre 10 puis serrer dans ses bras un adversaire du PSG et rigoler avec lui, c’est une (très) drôle de conception de ce qu’est être un joueur de l’OM…

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