Harit : « Si je disais que je n’ai pas eu peur, je mentirais »

Après le coup de sifflet final, Amine Harit a livré son analyse de la soirée compliquée vécue par l’OM à Villarreal (3-1).

Amine Harit, OM Villarreal © Icon Sport

Le match retour sur la pelouse du stadio della Ceramica a été chaud sur plusieurs aspects. Au niveau du résultat évidemment, puisque l’OM était tout proche de voir Villarreal revenir dans la double confrontation, mais également entre Amine Harit et Marcelino. Le coach ibérique a repoussé son ancien joueur au moment où ce dernier a tenté de lui serrer la main.

« On ne peut pas se permettre de jouer comme ça »

En zone mixte, le milieu offensif marseillais n’est pas revenu sur cette altercation, mais s’est tout de même confié sur les difficultés olympiennes jeudi soir. « On savait que ça allait être un match compliqué, a expliqué le joueur passé par Nantes et Schalke 04. La seule chose à retenir, c’est la qualification pour les quarts de finale. C’est le point positif de cette soirée. Si je disais que je n’ai pas eu peur, je mentirais. On ne peut pas se permettre de jouer comme ça après le match fantastique de l’aller. On a eu des moments de flottement, des moments où l’on n’a pas su contrôler notre avance. Ce match-là doit nous servir de leçon pour le prochain tour. On n’a pas fait un beau match, on le sait, on va l’analyser pour en tirer les enseignements en vue du prochain quart de finale où un adversaire encore plus fort nous attend. On revient de loin. Dans le vestiaire, on s’est dit qu’il fallait apprendre de ce match. »

Les Phocéens devront retrouver leur niveau de jeu du match aller pour espérer sortir vainqueur de la double confrontation face au Benfica en quart de finale.

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