Longoria inquiet pour Marcelino

Pablo Longoria a donné son sentiment sur l’accueil qui attend Marcelino au stade Orange Vélodrome. Le président de l’OM redoute des tensions.

Pablo Longoria, Mehdi Benatia, OM © Icon Sport

Lors d’un long entretien accordé au journal AS, Pablo Longoria s’est exprimé sur le retour de Marcelino à Marseille. Le président de l’OM craint que son ami ne soit bousculé au stade Orange Vélodrome, ce jeudi soir : « Je crois que ce sera un accueil très basé sur des déclarations sorties de leur contexte, des déclarations après son départ, qui, je crois, n’ont pas été contextualisées », a-t-il expliqué au quotidien espagnol. « Je pense que ce ne sera pas un accueil très agréable, car ses propos n’ont pas été contextualisés et je crois que certaines de ses déclarations ont été sorties de leur contexte. »

« En France, la violence est bien plus élevée que le niveau de violence dans d’autres pays »

Longoria a aussi expliqué pourquoi il n’était lui-même pas parti, alors que Marcelino avait démissionné par solidarité : « Analyser avec des faits présents le passé est très confortable. Moi, je crois, que cette semaine-là, les conditions pour pouvoir travailler normalement n’étaient pas réunies, et c’est ce que j’ai transmis à Marcelino. Surtout parce que les menaces, dans un club de football, ne devraient pas exister comme celles qui ont existé en septembre. Je comprends parfaitement les raisons de Marcelino. En même temps, il a compris que mes raisons de devoir continuer en tant que président sont bien plus importantes que les siennes », a-t-il notamment ajouté.

Pablo Longoria a aussi confirmé qu’il n’y avait pas eu de menace de mort lors de la fameuse réunion du 18 septembre : « Non, il n’y a pas eu de menaces de mort, mais il y a eu des menaces. » Le président de l’OM y voit un problème qui ne concerne pas seulement Marseille, mais aussi les autres villes : « Je pense que c’est la normalisation, au sein de la société, d’une situation que dans le reste des pays, on a essayé de dénormaliser. Ce n’est pas normal le niveau de protection et de banalisation de la violence autour du football qui existe en France, qui est bien plus élevée que le niveau de violence dans d’autres pays. »

Quant à la réponse à son maintien au club, Longoria a assuré qu’il avait « la détermination de construire un projet de stabilité ». Mais le natif d’Oviedo n’a une nouvelle fois pas donné un « oui » franc.

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