Ounahi révèle la tragédie qui a pourri son début de saison

Azzedine Ounahi s’est livré sur son début de saison compliqué. Le milieu de terrain de l’OM a révélé un drame personnel qui l’a perturbé fin 2023.

Azzedine Ounahi © Icon Sport

Arrivé il y a un an, Azzedine Ounahi n’a pour l’instant pas montré la pleine mesure de son talent. Le joueur a disputé 17 matchs et marqué 2 buts sous la tunique olympienne. Il a globalement déçu en rapport avec ce qu’il avait montré au Mondial qatari. Et ce même si l’OM n’a pas beaucoup eu à débourser pour le faire venir (8 millions d’euros).

Lors d’un entretien accordé à beIN Sports, Azzedine Ounahi est revenu sur son année 2023. Le joueur a dévoilé un drame personnel qui l’a profondément impacté : « Il y avait aussi des trucs personnels. J’ai perdu mon meilleur ami. J’ai mis du temps à revenir. L’avoir perdu, ça m’a énormément touché. J’ai été lui rendre visite à la clinique après le match (avec la sélection marocaine, NDLR) de la Côte d’Ivoire (14 octobre) et du Liberia (17 octobre). Je n’ai jamais imaginé le voir un jour comme ça devant moi et ne rien pouvoir faire, ni avec l’argent, ni avec rien. »

« On est des êtres humains »

Le milieu de terrain regrette que les journalistes et les supporters mettent parfois de côté l’idée que les footballeurs restent des hommes : « C’est quelque chose dont je n’ai pas parlé et qui m’a vraiment… (il coupe) J’ai commencé à regarder la vie différemment. Je me suis dit ‘je suis là, je joue, je me sacrifie, mes parents sont un petit peu loin de moi…’ Il y avait beaucoup de choses. Les gens ne savent pas. J’étais pareil quand j’étais petit, quand j’étais supporteur. Tu regardes les joueurs et tu dis ‘il est nul, il n’est pas bon en ce moment, pourquoi il ne marque pas, pourquoi il ne fait pas ça… ‘ Mais on est des êtres humains. »

Mercredi soir, le Maroc s’est imposé contre la Tanzanie, à la CAN. Azzedine Ounahi a inscrit le deuxième but de sa sélection. Le joueur parait en forme, ce début d’année, et n’a pas l’intention de quitter l’OM si vite.

Un article lu 2780 fois