Angloma : « Il fallait être des hommes »

Jocelyn Angloma s’est remémoré le Classique PSG-OM de 1992. L’opposition avait été très violence, au Parc des Princes.

Jocelyn Angloma

Le PSG-OM de 1992 reste dans les mémoires comme l’un des plus violents. Jocelyn Angloma pense que les dirigeants ont tenu un rôle dans la dégradation des relations entre les deux clubs : « Ce sont les dirigeants qui ont voulu faire monter la sauce. Mais pour ce match-là, Tapie n’avait même pas eu besoin de parler, il avait juste affiché l’interview d’Arthur Jorge qui disait qu’il allait nous marcher dessus. Sans se parler, on s’est compris et on savait ce qu’on aurait à faire. » Et d’ajouter : « Une boucherie ? Oui on peut appeler ça comme ça. Il y a eu des fautes grossières voir méchantes des deux côtés, on ne va pas le cacher. Il fallait être des hommes. Avec Éric Di Meco on en a mis et il y avait eu des bagarres. Ça avait chauffé sur le gardien et on avait répondu violemment. » Il pense d’ailleurs que la rencontre n’aurait pas été loin avec l’arbitrage actuel : « Aujourd’hui on ne finit pas le match. » Jocelyn Angloma considère néanmoins que le Classique a tiré le foot français vers le haut : « Elle l’a fait grandir. Il fallait des fers de lance pour que les clubs français soient compétitifs au niveau européen. »

Jocelyn Angloma a disputé 106 rencontres avec l’OM, entre 1991 et 1994. Il a ensuite rejoint le Torino, puis l’Inter Milan.

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