Clauss révèle ce que lui apporte Gattuso

Jonathan Clauss a évoqué l’arrivée de Gennaro Gattuso à l’OM. La méthode de l’Italien tranche vraiment avec celle de Marcelino.

Gennaro Gattuso, OM, Marseille © Icon Sport

Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres. Le départ de Marcelino a permis à Gennaro Gattuso de se relancer sur le banc de l’OM. Jonathan Clauss apprécie ce qu’apporte l’Italien : « Il est derrière moi, on a beaucoup de discussions. Il aime pour l’instant ce que je propose. Donc c’est tant mieux pour moi. C’est un gagnant, un bagarreur, un combattant dans l’âme. Il a cette grinta que je n’ai peut-être pas autant développée que lui. C’est là-dessus qu’il vient beaucoup me chercher. Cet aspect de chien, d’avoir la dalle. Parfois, il en exagère. Mais je n’en rigole même pas du tout, je ne prends absolument rien à la rigolade. Quand il vient me chercher dessus, je sais qu’il a totalement raison. C’est pour ça que ce qu’il peut m’apporter là-dessus, je peux encore gratter dedans », a expliqué l’international français dans Rothen S’enflamme.

« Le mot, c’est vraiment ça : différent »

Clauss a également comparé sa méthode avec celle de Marcelino : « Le mot, c’est vraiment ça : différent. C’est complètement différent. Marcelino voulait une préparation axée sur une possession quasi totale du ballon. Derrière, défensivement, on n’était pas forcément obligés d’aller chercher extrêmement haut. On attendait les équipes adverses, c’était plutôt dans cette optique. Avec Gattuso, c’est plus dans le physique, plus dans le pressing, plus dans le contre-pressing, plus dans les efforts. Mais des efforts quelconques, que ce soit une sortie de bloc, un dégagement du gardien où il veut que ses défenseurs sprintent jusqu’à la ligne du milieu de terrain. C’est peut-être bête à dire, mais des efforts répétés sur un match complet puisent de l’énergie. Du coup, il faut du coffre », a-t-il continué.

Les efforts demandés par Gennaro Gattuso ne sont donc pas vraiment en phase avec la préparation estivale réalisée par les Marseillais. C’est pourquoi le Calabrais travaille essentiellement le physique, cet automne.

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