PSG 4-0 OM : un Classique à sens unique, Marseille sombre !

L’OM se déplaçait sur la pelouse du PSG, dans un contexte de crise généré par certains leaders des groupes de supporters. L’équipe de Pancho Abardonado a pris une volée.

Randal Kolo Muani, Pau Lopez © Icon Sport

Pancho Abardonado espérait transmettre son agressivité à ses joueurs, avant le Classique. Le natif de Marseille a misé sur la compo suivante : Lopez – Mbemba, Balerdi, Gigot – Clauss, Veretout, Rongier (c), Lodi – Ounahi – Vitinha, Aubameyang. Il a donc décidé de repasser à trois défenseurs derrière. Système dans lequel les Olympiens n’ont plus joué depuis la saison passée.

Le début de match n’a pas été favorable aux Marseillais. L’arbitre a sifflé une faute sévère de Balerdi sur Mbappé, à l’entrée de la surface. Hakimi l’a transformée en but, d’un enroulé au premier poteau (0-1, 8e). Les Parisiens n’ont pas lâché leur pression. Sur un centre, Vitinha a placé une tête sur la barre transversale. L’OM n’a décidément pas de chance avec les poteaux, ce début de saison (22e). Les Phocéens se sont procuré quelques occasions, mais ont manqué de précision à l’approche du but adverse.

Mbappé, blessé, a cédé sa place à Gonçalo Ramos (32e). Les Parisiens ont doublé la mise par Kolo Muani, après une frappe d’Hakimi sur le poteau (0-2, 37e). Les deux équipes sont revenues au vestiaire sur ce score.

Abardonado a fait entrer Harit à la place d’Ounahi, à la pause. Ndiaye a remplacé Vitinha. Le PSG a immédiatement inscrit son troisième but. Ramos a trouvé le chemin des filets sur un centre de Dembélé, de la tête (0-3, 47e). Les Parisiens ont continué à maîtriser, l’OM ayant basculé sur un schéma à quatre derrière. Les Phocéens ont eu quelques opportunités, mais toujours sans efficacité. Correa a pris la place d’Aubameyang (75e). Meïté et Nadir ont pris les places de Balerdi et Clauss (84e). Ramos a inscrit un quatrième but, après un centre de Kolo Muani (0-4, 89e). Les Marseillais, incapables de répondre.

L’OM n’a clairement pas été au niveau, avec 23,7 % de possession et 0 tir cadré (1 tir sur la barre). Les Marseillais n’ont pas fait le poids comme l’équipe de Luis Enrique. Au plus haut niveau, le moindre détail compte. La réunion de lundi, avec la crise qui a suivi, a tout déréglé. Le changement d’entraîneur, le passage à un nouveau système et à de nouveaux préceptes de jeu vont impliquer plusieurs semaine de travail pour retrouver un niveau décent.

Le jeu de Marcelino n’était pas convaincant, mais il y avait l’espoir que ça s’améliore au fur et à mesure que les joueurs appréhendaient la nouvelle façon de jouer. Le travail à reprendre est immense, et il faudra dénicher un entraîneur capable d’obtenir des résultats rapides et d’accepter d’évoluer dans un environnement comme celui-ci. Pour tout ça, on dit merci à qui ?

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