Rami en remet une couche sur Marcelino

Adil Rami semble avoir Marcelino dans le collimateur depuis plusieurs semaines. L’ancien défenseur a critiqué sa gestion de Joaquin Correa.

Adil Rami © Icon Sport

Au micro de Prime Vidéo, Adil Rami s’est déjà fait une spécialité de la critique contre Marcelino. Le joueur avait taclé l’Espagnol avant même qu’il ne dispute son premier match officiel. Cette fois, le natif de Bastia a regretté sa gestion du cas Joaquin Correa, mais pas seulement.

« Il y a des choix que je ne comprends pas. Tu nous mets Joaquin Correa directement, en sachant qu’il y a des joueurs capables de jouer à sa place, a déploré le champion du monde 2018. Pour moi, tu le laisses sur le banc, tu lui fais comprendre ce qu’est l’Olympique de Marseille, le faisant prendre un petit peu ses marques. Le mec ne connaît rien, il ne parle pas encore la langue. Je trouve que ça a été trop rapide, tu l’envoies au feu. Après, je ne comprends pas pourquoi tu ne fais qu’un seul changement, en sachant que ton seul changement a fait la différence. Et après, tu passes en 4-3-3, pourquoi tu ne mets pas deux numéros six avec un Ounahi qui est capable de faire la différence avec ses dribbles et sa qualité de passe ? Je me pose beaucoup de questions et moi, aujourd’hui, je suis sceptique concernant ce coach pour l’OM. »

Août, septembre, toujours le même discours chez les consultants…

Quand on cherche les erreurs des autres, on en trouve toujours. C’est très à la mode chez les consultants : certains ex-joueurs mettent actuellement une grosse pression sur Marcelino, le staff et les joueurs. Pour se préserver de ses détracteurs et travailler dans un minimum de sérénité, Marcelino devra obtenir de bons résultats. La situation n’est bien sûr pas la même chez les concurrents, par exemple à Monaco, Rennes, Lille ou Lens.

Comme tous les ans, après quatre journées, certains nous prédisent l’enfer, la crise, le gouffre. C’est finalement peut-être aussi ça qui différencie la France de ses concurrents européens : le niveau de ses consultants. Espérons qu’ils ne soient pas trop entendus…

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