Dugarry critique Marcelino, « l’ami du président »

L’entraîneur de l’OM, Marcelino, a été taclé par Christophe Dugarry dans les médias.

Marcelino © Icon Sport

Après Jorge Sampaoli et Igor Tudor, l’Olympique de Marseille est dirigé cette saison par Marcelino. L’Espagnol, qui n’était pas le premier choix du club cet été, qui aurait préféré recruter Marcelo Gallardo ou Paulo Fonseca (LOSC), n’a pas fait un démarrage idyllique avec le club phocéen. Si, en Ligue 1, le résultat comptable est satisfaisant, avec 8 points glanés en 4 rencontres – 2 victoires, 2 nuls -, malgré des scénarios rageants contre le FC Metz (2-2) et le FC Nantes (1-1), l’OM a surtout échoué en barrage de la Ligue des Champions, en se faisant sortir par le Panathinaïkos. Un revers conséquent, qui a un coup financier – entre 10 et 12 millions d’euros pour le club -, même si l’OM, désormais, se trouve dans une compétition, la Ligue Europa, qu’elle peut a priori gagner, malgré un groupe relevé – Ajax, Brighton, AEK Athènes.

Marcelino « pas compatible avec l’OM » ?

Ce début de saison a coûté médiatiquement à Marcelino. On ne compte plus les avis négatifs, de Jérôme Rothen à Daniel Riolo, sur RMC, en passant par les anciens Marseillais Jérôme Alonzo et Adil Rami, ou encore Ludovic Obraniak. Désormais, c’est au tour de Christophe Dugarry, sur RMC, de critiquer le coach de 58 ans. L’ancien attaquant de l’OM (1998-2000) a d’abord mis en avant les accointances de Marcelino avec le président, Pablo Longoria : « Il est l’ami du président, ce n’est pas une position facile, on va le lui reprocher. Moi, on m’a reproché pendant toute ma carrière d’être l’ami de Zizou… Lui, c’est l’ami du président, je peux te garantir que les gens sont cruels, ils se servent de ça pour t’enfoncer et te critiquer deux fois plus ». Certes, les critiques pleuvent, mais si la compétence et les résultats sont là, le coach de l’OM n’aura aucune raison de souffrir de diatribes injustes. Comme celle-ci : « Moi, je ne le trouve pas compatible avec l’OM. Je le trouve un peu lisse. Ceux d’avant, c’était un casting, c’étaient des personnages. J’ai l’impression qu’il a été pris parce que c’est ‘le copain de’. Je ne lui trouve aucune particularité. Je pense que dans ce club, il faut une particularité dans ton personnage, dans ton comportement, dans ton palmarès ».

Ce sont – pratiquement – toujours les résultats qui parlent pour un coach. Les médias peu bienveillants avec l’OM se focalisent beaucoup sur les particularités des entraîneurs phocéens ; les supporters, eux, demandent simplement du jeu et des résultats. Pour l’instant, Marseille propose partiellement l’un, et l’autre. Attendons de voir la suite de la saison pour se prononcer de manière plus franche sur Marcelino.