Le début de saison de l’OM est compliquée. Le club phocéen a vécu une grosse désillusion en Ligue des Champions, en étant éliminé par le Panathinaïkos, la formation entraînée par Marcelino a subi, lors de trois rencontres sur quatre cette saison, des décisions arbitrales contraires et polémiques. La dernière en date concerne le match de vendredi, contre le FC Metz (2-2). Après une récupération haute d’Ismaïla Sarr, grâce à un tacle, Valentin Rongier a conclu l’action de la tête, mais la VAR, dirigé par Wilfried Bien, qui s’est déjà tristement signalé plusieurs fois face à Marseille, a fait annuler le but sur la base d’images ne prouvant pas une erreur manifeste – ce qui est le principe de l’utilisation de l’arbitrage vidéo.
Lannoy indique « un contact avéré »… qui n’a pas été montré !
Stéphane Lannoy, le directeur technique délégué à l’arbitrage professionnel, a donné son point de vue sur la situation dans L’Équipe, en affirmant qu’un angle de vue qui n’avait pas été montré à la télévision a aidé à prendre la décision, juste selon lui : « J’ai regardé le match en direct à la télé et, avec les images proposées, je ne voyais pas de situation de faute sur l’instant. Mais, en regardant les caméras utilisées par le VAR, on voit un contact avéré. Les images de la caméra opposée ne sont pas apparues à l’antenne et elles montrent que M. Sarr ne touche jamais le ballon. Non pas avec sa première jambe, mais avec sa seconde jambe d’appui au sol, il vient toucher le pied du Messin au point de le déséquilibrer et de commettre la faute. (…) C’est la caméra opposée qui le fait basculer (l’arbitre). Cela prouve l’intérêt pour l’assistant vidéo de travailler les différents angles ». Stéphane Lannoy a également proposé de montrer cet angle de caméra à la direction et au staff de l’Olympique de Marseille, qui le souhaitait. La visioconférence doit se tenir ce mardi matin.
On peut s’interroger sur la pertinence de ne pas montrer à la télévision un angle de vue décisif pour une prise de décision aussi importante…
L’OM doit réagir
La VAR, qui devait annuler ou atténuer les polémiques arbitrales, les multiplie comme avant son instauration par son utilisation manifestement approximative. En ce début de saison, mais également à de nombreuses reprises par le passé, celle-ci est allée contre l’OM. L’exemple le plus frappant étant le violent tacle sur le tibia de Sead Kolasinac contre l’AS Monaco (1-1), au Vélodrome, la saison passée. Le président Pablo Longoria serait en tout cas inspiré, lors de cette visioconférence, de faire entendre sa voix pour que l’OM arrête d’être maltraité par les instances arbitrales à chaque fois que cela est possible. Il en va de l’équité sportive au sein d’un championnat déjà déséquilibré par la superpuissance financière du PSG.
