Kondogbia : « Si je n’ai pas cette concurrence, je ne me sens pas vivant »

Geoffrey Kondogbia © Icon Sport

Geoffrey Kondogbia s’est exprimé sur son choix de rejoindre l’OM. Le milieu de terrain a notamment évoqué la concurrence à laquelle il sera confronté au sein de l’effectif marseillais. Il a également relaté ses expériences avec des entraîneurs de renom, à l’étranger.

Au milieu de terrain, Geoffrey Kondobia devra batailler pour avoir sa place avec Valentin Rongier, Jordan Veretout, ou encore Mattéo Guendouzi. Elle ne l’effraye cependant pas : « Si je n’ai pas cette concurrence, je ne me sens pas vivant. C’est ce qui nous permet à tous d’avancer, d’être meilleurs chaque jour. C’est aussi pour cela que je suis venu à l’OM, cette passion, cette pression. J’ai toujours été habitué à ça, j’ai besoin de cette dose d’adrénaline. Quand je suis arrivé à Séville, j’ai dû vivre cette concurrence face à (Ivan) Rakitic qui était dans la force de l’âge, (Hedwiges) Maduro qui était international néerlandais, (Gary) Medel qui était international chilien. À 18 ans, j’ai dû m’habituer à ce genre de situation », a-t-il confié lors d’un long entretien accordé à L’Equipe.

« Je suis plus armé, je suis un joueur plus construit »

Le joueur a changé, depuis ses débuts : « Je suis plus armé, je suis un joueur plus construit. Disons que les fondations ont été posées à Lens dès le centre de formation. Ensuite, je me suis construit comme une maison, en fait, le sol, puis les murs, le toit. Aujourd’hui, je connais ma maison, je sais où est ma chambre, ma cuisine, quand il faut faire des travaux, je sais ce qu’il faut faire. »

Kondogbia a bénéficié des conseils de nombreux entraîneurs renommés, ces dernières saisons : « lequel m’a le plus marqué parmi Simeone, Mancini, Pioli, Emery ou Marcelino ? Je ne veux pas faire de jaloux (il sourit). Chacun avait sa personnalité. D’une certaine façon, ils m’ont tous prévenu sur le travail à accomplir, sur les faits de jeu, sur la nécessité de vouloir toujours faire plus, toujours progresser. Ils m’ont éveillé sur plein de choses et aujourd’hui, je me souviens des phrases que me disait (Claudio) Ranieri (son coach à Monaco) : “Attention, tu ne seras bientôt plus un jeune ! À 23 ans, c’est fini !” Il voulait me faire comprendre que l’indulgence serait vite terminée. Mancini me parlait beaucoup de situations de jeu, des choses simples, sur le coup, quand tu es jeune, tu te dis que c’est évident, tu prends ça à la légère parfois, mais les conseils te reviennent ensuite. »

A 30 ans, Geoffrey Kondogbia dispose d’une expérience impressionnante, avec ses passages sous les couleurs de l’Inter Milan, de Valence et de l’Atlético Madrid. Il devrait beaucoup apporter au vestiaire olympien.

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