Lyon avantagé par la DNCG sous l’ère Aulas ?

Jean-Michel Aulas, OL © Icon Sport

L’Equipe, dans son édition du jour, éclaire les discussions récentes entre Lyon et la DNCG. Le club rhodanien aurait pu risquer une relégation. Il aurait également bénéficié de « bienveillance », sous l’ère de Jean-Michel Aulas.

L’Equipe de ce mercredi se penche sur la décision de la DNCG de placer Lyon sous surveillance ce mercato. Le quotidien dévoile que Jean-Michel Aulas avait promis en décembre de réaliser des ventes pour 112 millions d’euros avant le 30 juin 2023. L’ex-président rhodanien aurait planifié les transferts de Malo Gusto (estimé à 30 millions d’euros), Castello Lukeba (40 millions), Tino Kadewere (8,5 millions), Cenk Özkaçar (5 millions), Karl Toko Ekambi (20 M€), ainsi que des bonus associés à des ventes antérieures estimés à 8,5 millions. Preuve que le budget lyonnais était clairement déséquilibré pour 2022-2023.

Lyon aurait pu être rétrogradé

Ces montants semblent surprenants pour certains. L’Equipe explique que la DNCG a pour habitude d’évaluer le prix de chaque joueur lorsqu’elle examine ce type de plan de financement. Pour Toko Ekambi, la DNCG a sûrement remarqué que sa valeur était plutôt inférieure à 10 millions. Mais un proche de l’instance de contrôle a confié une information importante au média : « Il est indéniable que la DNCG a fait preuve de bienveillance envers l’OL d’Aulas par le passé. » Une déclaration qui ne devrait pas apaiser les spéculations sur les liens entre Jean-Michel Aulas et les institutions du football français.

L’Equipe ajoute que Lyon aurait pu être rétrogradé à titre conservatoire, le temps que John Textor se mette en conformité, ce début d’été. Le statut de Lyon, « l’un des clubs les plus prestigieux de L1 » selon le journal, aurait pesé dans la balance. Mais sa relégation n’aurait pas véhiculé un message positif, pense le quotidien, alors que Vincent Labrune tente de rehausser l’image du football français.

Il est maintenant légitime de se questionner sur le niveau de « bienveillance » dont le Lyon de Jean-Michel Aulas a pu bénéficier ces dernières années. Doit-on comprendre que tous les clubs n’étaient jusque-là pas logés à la même enseigne en Ligue 1 ?

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