Baup : « Marcelino ne pourra pas entrer dans les détails de sa méthode »

Elie Baup s’est exprimé sur l’été intense qui attend l’OM. L’ancien entraîneur estime que Marcelino devra s’adapter.

Elie Baup © Icon Sport

L’OM entamera sa saison avec 8 matchs en 26 jours. Un démarrage ardu pour Marcelino. Elie Baup, qui avait également connu un été intense en 2012, a partagé son point de vue : « Tout est une question de temps… et dans ce type de période, tu n’en as pas. Tu dois créer le meilleur équilibre entre travail tactique et physique, tout en sachant que dans ces timings aucun des deux ne sera optimal. Et quand la compétition démarre, tu passes ton temps à faire de la récup’ car les matches s’enchaînent tous les trois jours. La tâche est encore plus compliquée quand un nouveau coach, comme Marcelino, arrive avec des idées affirmées sur le jeu. Il ne pourra pas entrer dans les détails de sa méthode. Un coach a besoin d’au moins deux mois pour insuffler toutes les bases de sa philosophie », a-t-il déclaré dans les colonnes de La Provence.

« Se concentrer sur le marquage en zone, le pressing, la hauteur de la ligne défensive… »

Baup pense que Marcelino va prioriser certains points en premier : « Dans l’immédiat, il devrait se concentrer sur le marquage en zone, le pressing, la hauteur de la ligne défensive, tout ce qui fait la récupération. Ce sont des repères qui sont facilement assimilables. Là où c’est plus délicat, c’est quand on a le ballon, dans la transition offensive. Encore plus quand tu veux attaquer vite l’espace, que tu dois être bien coordonné et avoir des automatismes en répétant sans cesse les circuits de passes. Ça demande évidemment beaucoup plus de temps. Ça portera ses fruits, plus tard dans la saison. » Autrement dit, les supporters marseillais devront faire preuve de patience.

Commencer en force n’a pas que des inconvénients. En 2012, l’OM avait démarré en puissance : « À l’époque, avec Christophe Manouvrier, on avait accéléré le processus. Les garçons avaient beaucoup souffert, mais ils étaient tout de suite dans le bain quand la compétition a commencé. Ces joutes européennes nous avaient permis d’être prêts plus tôt que nos concurrents en Ligue1. On a enchaîné d’entrée six victoires, on carburait alors que les autres étaient au diesel. Après… on a fini par le payer. »

En 2012-2013, l’OM avait terminé à la 2e place du classement, avec 4 points d’avance sur Lyon et 12 points de retard sur le PSG.

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