Violences dans les stades : Alvaro fracasse les instances françaises

Lors d’un entretien donné à MisterChip (un journaliste espagnol très connu), Alvaro Gonzalez (31 ans) a dit ce qu’il pensait des décisions prononcées par les instances, suite aux violents incidents survenus durant la première partie de saison.

Alvaro Gonzalez OM Christophe Galtier

« On ne peut pas mettre tout le monde dans le même sac pour deux jets de bouteilles lancés par deux personnes, mais on peut juger une Fédération parce qu’il faut prendre des décisions pour que cela n’arrive plus. Il y a une photo de moi par exemple devant 300 ultras sur le terrain et finalement c’est moi qui ai été le plus durement sanctionné. On aurait dû prendre des décisions pour éviter ce qu’il s’est passé ensuite. Comme des décisions dures et drastiques n’ont pas été prises contre une équipe et ses supporters qui se sont mal comportés, cela s’est passé dans 6 autres stades et maintenant ils ne peuvent plus prendre cette décision qui aurait dû être prise au début », a lâché le défenseur dans un entretien qui sera largement relayé.

« Si ce n’est pas durement sanctionné, tu auras la même chose sur les 7 matchs suivants »

Il pense que la commission de discipline de la LFP tient une grande responsabilité dans la répétition des incidents, cette saison : « La sécurité est la responsabilité de l’équipe qui reçoit. Ce n’est pas normal que Dimitri Payet qui prend une bouteille sur la tête et Alvaro González qui a envoyé un ballon dans une tribune qui descend à 300 sur le terrain soient sanctionnés. Ce n’est vraiment pas facile de réagir dans ces situations, même si c’est vrai que moi j’ai le sang chaud et que l’on devrait réagir différemment dans certaines situations, mais finalement c’est moi qui suis le plus durement sanctionné. Je dis toujours que nous sommes acteurs d’un magnifique sport donc on accepte les insultes, même entre joueurs, une fois que l’arbitre siffle la fin cela doit rester sur le terrain. Chacun défend ses intérêts sur le terrain. Si ça va plus loin, après un match, sur un corner, cela doit être plus durement sanctionné. Si ce n’est pas le cas et bien tu auras la même chose sur les 7 matches suivants et on va parler de la France pour ses incidents plus qu’autre chose », a-t-il poursuivi.

La commission de discipline de la LFP n’a clairement pas été à la hauteur. On peut même penser que la légèreté avec laquelle elle a traité les événements gravissimes de ce début de saison sapent le travail réalisé par ailleurs pour développer la Ligue 1. Il paraît plus que temps de s’interroger sur les membres qui l’a composent.

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