Abedi pelé était l’une des étoiles de cet OM. Entre 1988 et 1993, le Ghanéen a disputé 149 matchs, inscrit 30 buts et délivré 15 passes décisives. Il a notamment gagné 3 championnat de France et la fameuse Ligue des Champions.
« Il manque bien sûr mon président, qui était plus qu’un président, Bernard Tapie. Il m’a considéré comme son fils et m’a donné l’opportunité d’exprimer mon talent. Il me manque beaucoup. Tout ça, aussi, c’est grâce aux supporters : Marseille est une ville de foot. Si on n’avait pas fait ce cadeau de remporter la Ligue des champions, je crois que les Marseillais ne nous auraient pas pardonnés. On avait une grande équipe, de talent, avec de la force et du mental », a-t-il confié à La Provence, rappelant que Marseille était « une ville à part ».
Découvrez le documentaire collector sur la victoire de l' #OM en Ligue des champions 💙#Vidéo #TeamOMhttps://t.co/hSHCoVKXo7
— La Provence OM (@OMLaProvence) May 26, 2023
« C’était une action qui était planifiée »
Le natif d’Oko a relaté le corner placé sur la tête de Basile Boli : « Comme je l’ai toujours dit, c’était une action qui était planifiée, qui a été imaginée dans la chambre. Comme les Milanais étaient costauds, on ne pouvait que tirerle corner au premier poteau. Il fallait y aller, là, on pouvait gagner le match comme ça. Basile a marqué, mais tous les trois (avec Jocelyn Angloma), on savait que c’était prévu comme ça. Tout s’est passé comme on avait imaginé la veille. »
Et de conclure : « Pour moi, personnellement, oui c’est le plus beau moment de ma carrière. C’était dur de gérer (ce match-là), mais on a montré qu’on avait du caractère. On a réussi à gagner et ça a été une grande chose pour nous tous. »
Les fils d’Abedi Pelé, André et Jordan Ayew, ont été formé et ont porté la tunique de l’OM pendant plusieurs saisons. En attendant la prochaine génération…