Dans l’affaire de la suspension du capitaine marseillais, Daniel Riolo a d’abord estimé que la réaction d’Igor Tudor était exagérée, avant de se raviser : « Autour de Payet, il y a énormément d’affect. Mais il ne faut pas que ça rende aveugle. J’ai entendu la groupie du pianiste, Marion Bartoli, brayer dimanche dans les Grandes Gueules du Sport parce que c’est son chouchou Payet, mais quand on n’a pas les infos, il ne faut pas parler. Il va à l’entraînement, il apprend qu’il n’est pas titulaire, il traîne les pieds, on lui fait la remarque une fois. Ça ne suffit pas, il continue. Il est écarté du groupe. Ma première réaction a été, je le concède, de dire que c’est un peu exagéré de la part de Tudor. »
« Payet commet deux erreurs »
Et de poursuivre : « Je me suis demandé pourquoi le dernier match de Payet serait peut-être face à Lille ? Parce qu’il a mis une gifle à Cahuzac. Moi aussi, j’ai été aveuglé par ce côté affectif : il lui reste trois matchs dans la saison, ça m’a touché ! Mais après, je me suis dit : attends, le type s’est mis dans la merde tout seul à Lens. Il est capitaine, il a une forme d’étendard dans cette équipe, c’est le gars que l’on aime et qui sur cette fin de saison pouvait apporter un truc. Il trouve intelligent, dans un match contre Lens, d’aller mettre la main sur le visage de Cahuzac et donc de ne pas avoir la lucidité de penser que ça pouvait le priver des matchs où il aurait pu être important. Il commet deux erreurs alors que c’est un joueur que tout le monde doit aimer. Payet s’est mis un CSC tout seul. Tu as aussi mis ton club dans la merde. Et ça, c’est une faute. Je n’ai pas entendu de supporter de l’OM le dire assez fort.«