Affaire des transferts de l’OM : Aklil condamné à de la prison avec sursis

Karim Aklil a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende dans l’affaire des transferts de l’OM. Tout ça pour ça.

Commanderie

En 2011, une information judiciaire a été ouverte concernant des liens entre le banditisme corso-marseillais et l’OM. Comme l’explique La Provence, les enquêteurs avaient laissé entendre que des voyous prélevaient une « dîme » sur les transferts olympiens. Vincent Labrune, Pape Diouf, Jean-Claude Dassier, José Anigo, Antoine Veyrat, Philippe Perez… Le nombre de gardes à vue, voire de mises en examen, était énorme. À la sortie, certains s’étaient dits étonnés des questions qui leur avaient été posées. Certains enquêteurs auraient basé leur évaluation du préjudice sur celles de… Transfermarkt.

6 mois de prison avec sursis

Après des investigations poussées, il s’est avéré que l’ordonnance de renvoi n’avait « ramené que deux petits poissons ». Farid Ayad et Karim Aklil, tous deux poursuivis pour exercice illégal de la profession d’agent de joueurs.

Le premier a été condamné à six mois de prison avec sursis, et le second à six mois de prison avec sursis, 15 000 euros d’amende et au versement symbolique d’un euro à la FFF et à la LFP. Aklil a été reconnu coupable d’avoir signé quatre contrats, dont trois avec l’OM (Karim Ziani, Souleymane Diawara et Mamadou Niang), alors qu’il ne détenait pas de carte professionnelle.

Dans ce procès, l’OM réclamait le remboursement des commissions réglées, soit 2,8 millions d’euros. Mais le tribunal a estimé que le club avait les moyens de vérifier si Aklil était agent ou non. Le montant des dommages et intérêts sera fixé lors d’une prochaine audience.

Cette affaire des transferts de l’OM avait fait la une de tous les quotidiens, entachant gravement la réputation du club phocéen. Certains journalistes aiment apparemment le lier à des affaires sulfureuses, ne mesurant peut-être pas à quel point cela peut lui nuire. Le traitement des cambriolages n’est, par exemple, jamais le même lorsqu’il concerne Marseille ou d’autres villes.

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