La réponse de Lorient aux critiques de Tudor

L’OM et Lorient se sont séparés sur un match nul (0-0), ce dimanche soir, ce qui a agacé Igor Tudor, le coach phocéen.

Igor Tudor

Après le match, le Croate, devant les médias, a fustigé la tactique du club breton, qui ne « voulait pas jouer », et qui a défendu « bloc bas » en attendant les contres. « C’est un match typique du football français » a conclu, fâché, Igor Tudor.

Régis Le Bris a rapidement répondu à cette saillie de l’entraîneur phocéen. Rattrapé dans les couloirs du Moustoir, le stade du FC Lorient, par un envoyé spécial de La Chaîne L’Équipe, l’entraîneur français de 47 ans n’a pas voulu polémiquer : « Les propos de Tudor ? Je n’en pense pas grand-chose. » L’entraîneur de l’actuel 10e de la Ligue 1 a cela dit expliqué ses intentions pour cette rencontre : « Chaque équipe a son histoire, nous on avait une histoire particulière à jouer aujourd’hui. Je pense qu’on a réussi à faire déjouer Marseille. C’était notre principal enjeu dans la mesure où, au match aller, ils avaient réussi à nous mettre vraiment en difficulté, notamment sur les côtés. »

Attaqué, Le Bris s’explique

Cependant, Régis Le Bris n’a pas semblé donne tort à Igor Tudor, tout en confirmant que son idée de jeu du soir, plus défensive, était motivée par les absences : « Aujourd’hui, il était question de répondre à ce rapport de force, avec les joueurs à disposition et un effectif un peu chamboulé par les suspendus. Il fallait qu’on construise quelque chose de nouveau, on l’a construit. Je remarque que ça a provoqué de la frustration chez l’adversaire. On a senti qu’on pouvait même, à un moment, dominer ce match. (…) Quand on produit un nouveau système, face à un adversaire qui avance beaucoup avec une pression toujours très intense, l’attaque placée est le moment le plus difficile parce qu’on n’a pas eu de repères. »

L’OM a eu la possession du ballon (60%), et a plus tiré au but (13 fois contre 9), mais les Olympiens ont moins cadré que les Lorientais (5 contre 2). Un match globalement terne, donc, conclu par un 0-0 qui fait moins les affaires de Marseille que des Merlus.

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