L’ancien coach de Sochaux, Rennes et Monaco a estimé être en grande partie responsable de la piètre performance de ses joueurs lors du Classique face aux Minots en 2006 : « Le non-match qu’on a fait le lendemain, j’en suis en partie responsable. La veille de la rencontre, j’ai préparé deux équipes selon les différentes informations qui tombaient. Je pense que cela a un peu embrouillé les joueurs. On avait un peu le cul entre deux chaises. En termes de motivation, PSG-OM est le match le plus important de la saison. Le groupe a été gêné lorsqu’il a appris que Marseille venait avec son équipe B, qui au passage n’était pas si mal que ça. Il y a sûrement eu de la décompression chez les joueurs. En fait, c’est devenu un match de coupe. »
Les jeunes olympiens avaient, au courage, réussi à ramener le point du nul (0-0) du Parc des Princes : « C’est comme si on participait à un 32e de finale de la Coupe de France, face à une équipe qui joue à 3000%. Sur le plan défensif, ils ont été très intelligents. Nous, on n’avait pas assez de convictions et de motivation. Après le match, je n’ai pas accablé les joueurs, car je savais combien ça peut être compliqué dans ces cas-là. Mais personnellement, j’ai pris cher.«