Si la méthode d’Igor Tudor a souvent été décrite par ses joueurs, Valentin Rongier nous apprend qu’elle touche aussi d’autres domaines et que la discipline n’est pas demandée que sur le terrain par le Croate : « Il demande beaucoup de discipline, et pas seulement sur le terrain, dans la vie de tous les jours. Il insiste sur tous les détails : la ponctualité, la nutrition… ce sont des choses normales, mais le coach est strict à propos de ça. Bien sûr, au début, c’était un peu bizarre, car on n’était pas habitué à ça avec Sampaoli, mais, si je devais décrire le coach, je dirais que son éthique de travail et sa dévotion le définissent le mieux. Le coach insiste sur le fait qu’on doit se concentrer sur nous avant tout, sur ce qu’on doit éviter. Il estime que si l’on applique sa philosophie, on peut mettre en difficulté n’importe quelle équipe de la planète. Il faut être au top physiquement, sinon c’est très difficile. Il faut aussi se concentrer sur les détails, que ce soit offensivement ou encore plus important, défensivement. »
Capitaine lorsque Dimitri Payet n’est pas sur le terrain, Valentin Rongier a toute la confiance de son coach. Un rôle dont il est fier, mais assure que cela ne change pas grand-chose à son approche envers ses coéquipiers : « J’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Je suis immensément fier de porter le brassard à l’Olympique de Marseille. J’essaie de faire ce qu’on me demande du mieux que je peux. Je ne suis pas du genre à m’enflammer et à me prendre pour un autre. Le coach m’a donné le brassard parce qu’il a confiance en moi. Mais on est 11 capitaines sur le terrain, on essaie tous de se pousser les uns les autres et si quelqu’un a quelque chose à me dire, je l’écoute comme je l’ai toujours fait durant ma carrière. Donc oui, j’ai le brassard, mais ça ne change pas grand-chose dans ma façon d’être.«