Malgré quelques désillusions, notamment en Ligue des Champions, Jonathan Clauss estime que le début de saison de l’OM est positif, comme il n’a confié à nos confrères de Footmercato : « Le bilan est plus positif que négatif. Même s’il y a eu des déconvenues, beaucoup de choses ont changé. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs, un nouveau coach, un nouveau staff et un nouveau style de jeu. Quand on regarde le classement, même s’il y a eu la Ligue des Champions, qui est une parenthèse pas si négative, on n’est pas si loin. On a fait honneur au maillot, c’était important. Il reste des choses à peaufiner. On a eu le temps de voir tous ensemble comment le coach voulait jouer. Chacun peut apporter sa pièce à l’édifice pour que ce soit plus propre, plus imposant et plus efficace. Dans l’ensemble, c’est positif. »
Interrogé sur son coup de moins bien durant la saison, Jonathan Clauss a mis en avant une certaine fatigue mentale : « Je pense que c’est un tout. La surcharge que je n’avais pas connue avant. La surcharge émotionnelle est importante et je pense qu’on n’en parle pas assez. La souffrance physique, je la connais, ça ne me dérange pas de souffrir physiquement. J’ai appris à aimer courir, j’ai appris à aimer défendre. J’ai tout appris. Mais souffrir psychologiquement… Avant, je jouais une fois par semaine, donc j’avais le temps de lisser cela. Là, tu souffres le dimanche soir et le lundi, tu dois être calme. C’est peut-être cela. Je n’arrivais plus à redescendre assez bas le curseur de nervosité. Il remontait tellement vite ensuite. Je n’avais pas une overdose de nervosité, mais j’étais toujours sur le fil. Le Vélodrome, ça va dans les deux sens. Cela galvanise aussi. On joue pour ces gens-là. Quand le Vélodrome est plein à craquer et qu’on perd, on a l’impression d’être au milieu d’une arène. C’est dur à encaisser parce qu’on a envie de leur rendre tout ce qu’ils nous donnent. Tout est remis en cause, c’est cela qui est dur à gérer quand on n’a pas l’habitude de jouer aussi rapidement. Physiquement, le corps s’adapte. Mais la tête, c’est plus difficile. Il faut trouver des solutions.«