Depuis l’éviction du premier en 2009, ce n’est pas le grand amour entre Pape Diouf et Vincent Labrune. Interrogé par RMC Sport, Diouf n’a pas manqué de critiquer la gestion de l’OM. Face au Parisianisme qui gagne peu à peu la Ligue 1, il reproche un manque d’ambition de la part des dirigeants et de la propriétaire, Margarita Louis-Dreyfus. « J’ai l’impression que face à Paris, on ne peut occuper que la deuxième place, que nous n’avons pas grand-chose à dire ni à proposer. Or l’OM reste le club le plus soutenu, celui qui a le plus grand nombre de partisans. Alors le fait de le voir relégué à la case anonymat, pour moi qui était président, cela me mortifie. » Il pointe aussi le manque de présence dans les médias du président Vincent Labrune. « Quand on dirige l’Olympique de Marseille, on ne peut pas se prévaloir de vouloir être un président à l’anglaise. (…) Quand on est président de l’OM, on doit faire face, on doit donner l’impulsion, on doit faire à sentir à toute la France, et même au-delà, que l’OM existe et que l’OM n’est pas un simple petit club. En France, c’est Le club, avec un « L » majuscule. »
Aussi insatisfaits que furent les décisionnaires de son licenciement, il y a maintenant quatre ans de cela, Pape Diouf était de ces présidents qui savaient monter au créneau pour défendre le club et galvaniser (ou remettre à leur place) ses troupes. Sa présence ferait certainement beaucoup de bien à l’OM, aujourd’hui encore.
