Adepte du 4-2-3-1, Elie Baup parait changer son fusil d’épaule depuis deux matchs en passant de son schéma préférentiel à un 4-4-2 en cours de partie. Interrogé par La Provence au sujet de ces changements tactiques, le coach olympien estime qu’il faut toujours s’adapter et ne pas hésiter à changer de stratégie. « En fonction des joueurs et du déroulé du match, on ne doit pas s’interdire de changer de dispositif, explique l’entraîneur olympien. À chaque fois, on a basculé vers un repositionnement plus offensif. Mais il faut surtout avoir les joueurs qui correspondent à l’organisation, c’est primordial. »
Avoir des éléments capables de s’intégrer dans cet autre dispositif est donc la condition sine qua none pour que celui-ci fonctionne. Un détail assez problématique quand on sait que l’effectif phocéen ne permet pas d’aligner un onze avec des caractéristiques idéales, que ce soit en 4-2-3-1 ou en 4-4-2, car la politique de recrutement a été basée sur la recherche de profils polyvalents sans vraiment de spécialistes aux postes clé. L’entraineur phocéen fait donc avec les moyens du bord et c’est ainsi qu’il semble basculer lentement vers un passage en 4-4-2 pour des raisons qu’il explique. « André Ayew se montre plus efficace quand il se trouve au coeur du jeu ; Morgan Amalfitano y gagne aussi en influence; et Benoît Cheyrou est plus à l’aise qu’à la récupération. »
Un remaniement qui ravira surement les supporters marseillais réclamant depuis un bout de temps cette modification tactique qui paraissait évidente. Après avoir vu la formation provençale évoluer de la sorte sur des fins rencontres, les fans de l’OM espèrent par conséquent voir rapidement leur équipe débuter dans ce système.