Apruzesse est prêt à « mourir pour l’OM »

Quand certains soi-disant supporters s’amusaient à le chambrer sur son physique, son âge ou son parcours, l’attaquant de la réserve phocéenne vivait un rêve éveillé. Contre Bordeaux, Fabrice Apruzesse a passé 21 minutes sur le terrain. 21 minutes gravées à jamais dans sa mémoire. Visiblement, Elie Baup a estimé que Florian Raspentino n’avait pas assez […]

Quand certains soi-disant supporters s’amusaient à le chambrer sur son physique, son âge ou son parcours, l’attaquant de la réserve phocéenne vivait un rêve éveillé. Contre Bordeaux, Fabrice Apruzesse a passé 21 minutes sur le terrain. 21 minutes gravées à jamais dans sa mémoire. Visiblement, Elie Baup a estimé que Florian Raspentino n’avait pas assez montré à l’entraînement durant la semaine, au contraire de l’ancien attaquant de Marseille Consolat.

Interrogé par La Provence, le natif de Marseille est revenu sur cette folle semaine. Il évoque notamment ce moment où il a appris qu’il figurait dans le groupe de l’OM : « j’en ai pleuré. Quand on est petit et qu’on commence à jouer au football, on rêve de porter un jour le maillot de l’OM. J’ai toujours eu espoir que cela se produise et là, j’ai réalisé le rêve de ma vie. Peu importe la suite, c’est une immense fierté d’avoir porté le maillot de l’OM en Ligue 1. » Lorsque Mathieu Valbuena s’est blessé, Apruzesse a fait son entrée sur le terrain : « on m’a dit de rentrer, de tout donner ; c’est ce que j’ai fait. De toute manière, je suis un gagneur et je ne lâche jamais rien, même si je sais qu’il y a eu beaucoup de critiques à mon égard. »

Car effectivement, les réseaux sociaux s’en sont ensuite donné à coeur joie. S’il y a peut-être quelques raisons de remettre en cause la politique de l’actionnaire principale ou le mercato opéré par José Anigo et Vincent Labrune, les moqueries ont principalement pris pour cible l’attaquant, à tel point que le directeur sportif est venu prendre sa défense sur le site officiel : « certaines choses m’ont touché au début, que ce soit moi ou ma famille. Mais je n’y fais plus attention. Il y a une part de jalousie. À Marseille ou ailleurs en France, beaucoup aimeraient être à ma place. » Mais pas de quoi lui faire craindre une nouvelle apparition sous le maillot olympien : « je vais continuer à donner le maximum pour avoir une autre chance de montrer mes qualités et rejouer pour le club de mon coeur. Parce que s’il faut mourir sur un terrain pour l’OM, je le ferai… »

Aussi belle que soit cette histoire, elle ne dissimule pas les mauvais résultats de l’équipe d’Elie Baup. On espère donc que l’entraîneur marseillais trouvera rapidement des solutions afin d’endiguer la dégringolade au classement.

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