D’après les comptes entérinés par le conseil d’administration, l’OM est parvenu à réduire ses pertes pour la saison 2010-2011 à 8 millions d’euros. Un bon résultat obtenu par le biais de la politique d’austérité menée lors du mercato et l’effort de sa propriétaire, Margarita Louis-Dreyfus, laquelle « a encore fait des efforts considérables cet été sous la forme d’un abandon de créances de 30 millions et en injectant 15 millions d’euros de trésorerie », d’après Vincent Labrune (propos rapportés par le JDD).
La saison passée, le club avait effectivement du faire face à des baisses de revenus en terme de billeterie (environ 10 millions d’euros) et de droits TV nationaux (10 millions d’euros également). Le bon parcours en Ligue des Champions n’a pas permis de compenser (27 millions d’euros de revenus UEFA en 2011-2012 contre 25 millions en 2010-2011). Or, depuis 2009, le club vivait au-dessus de ses moyens avec notamment une masse salariale trop importante (100 millions d’euros en 2010-2011, 85 millions d’euros l’an passé) et donc des déficits chroniques.
A une autre époque et avec d’autres décisionnaires, l’OM ne serait pas parvenu à faire ces économies. Si on peut reprocher le manque cruel d’ambition de MLD, on peut saluer le travail des dirigeants, lesquels ont pour le moment su conjuguer résultats et économies.