Alors que les propos tenus lors d’une réunion de la FFF en novembre 2010 font l’objet de plusieurs enquêtes pour déterminer si les instances dirigeantes ont cherché à mettre en place des quotas discriminatoires dans les centres de formation, l’idée d’une démission ou même d’un limogeage du sélectionneur national Laurent Blanc circule de plus en plus dans la presse.
Son ancien coéquipier et capitaine en équipe de France, Didier Deschamps, aujourd’hui entraîneur de l’OM, prend publiquement sa défense ; c’est en effet en ce sens qu’il s’est exprimé à la sortie de l’entraînement des joueurs marseillais : « Je suis triste pour Laurent, car on attaque l’homme, pas le sélectionneur, ni l’éducateur. La liberté d’expression existe, la liberté de se taire aussi. Deux enquêtes sont diligentées. Elles sont là pour amener des réponses et déterminer le degré de responsabilité de chaque protagoniste« .
Conforme à son style habituel, à la fois respectueux des procédures, comme l’indique la dernière phrase, et fidèle en amitié, comme le montrent ses premiers propos, Deschamps joue serré : il semble à la fois dédouaner son ami et attendre les résultats de l’enquête.
Son message principal est cependant celui du soutien : « Laurent Blanc est là et je souhaite qu’il reste le plus longtemps possible. Il n’y a pas la moindre ambiguïté là-dessus« .
Reste à suivre une affaire qui n’a pas fini d’empoisonner le foot français…