Si le public du Stade Vélodrome est très dur avec André-Pierre Gignac, les médias n’épargnent pas non plus l’ancien toulousain. Parmi eux, Pierre Menès, habitué à avoir le verbe haut et la critique facile, a estimé comme Guy Roux que l’attaquant phocéen se devait de jouer là où on le lui dit. « Je n’ai pas compris quand il a dit qu’il préférait être remplaçant plutôt que de jouer dans l’axe. C’est une erreur pour lui de jouer à gauche. Là, il avance, se met sur son pied droit et enroule sa frappe. Il ne fait que ça. Et ça oblige Deschamps à trouver une solution bancale en mettant Valbuena ou André Ayew en pointe. C’est problématique. Il est dans le sur-investissement depuis qu’il est à l’OM. Du coup, il se met une pression supplémentaire. Sa présence au coup d’envoi s’impose moins qu’il y a quelques semaines. »
On peut effectivement s’interroger sur l’opportunité pour un joueur de déclarer publiquement ses choix de poste. Surtout quand il est loin de flamber à son nouveau poste de prédilection. Malgré tout, il serait peut-être souhaitable, comme l’a dit José Anigo, que le public ait un peu plus d’indulgence avec Gignac si les supporters veulent le voir réussir sous ses nouvelles couleurs.