À l’issue d’une rencontre où l’OM a bêtement abandonné deux points dans la course au titre, José Anigo a tenu à souligner le traitement infligé à André-Pierre Gignac. Des sifflets qui n’ont pas plu du tout au directeur sportif.
« Les sifflets ont été durs pour Gignac, c’était pareil pour Brandao. Maintenant, ça suffit ! Il touche un ballon et il est sifflé, on en a marre que les supporters choisissent leur tête de turc. Les joueurs font partie de ce club, il faut les encourager. On n’est pas obligé de l’aimer, mais il faut le soutenir. »
Les joueurs ont certes besoin d’encouragements. Mais pour cela, le public doit sentir de la part de l’équipe un engagement total. Une envie que Gignac a sans doute en lui mais qui ne transparait pas sur le terrain alors même qu’il joue pour son club de coeur. Après quelques mois sur la Canebière, l’ancien toulousain, qui « refuse » de jouer dans l’axe, semble en difficulté. En comparaison, le parallèle, même hasardeux, avec un Jordan Ayew plein d’allant, est saisissant.