L’incroyable affaire se poursuit aujourd’hui avec les déclarations de Laurent Davenas, président du CNE qui, bien que Taiwo ne soit toujours pas convoqué officiellement, nous annonce que la sanction pourrait aller jusqu’à trois matchs fermes. Rien que ça. Rappelons que « l’insulte » n’a pas eu lieu dans le temps réglementaire du match et qu’il ne vise aucune institution officielle de la Ligue. On voit mal comment cette sanction sportive pourrait donc être éthiquable, pardon, équitable. Qu’on se rassure, Monsieur Davenas, ô grand jamais, ne voudrait fausser le championnat.
« Ses excuses, c’est la moindre des choses qu’on pouvait attendre de lui. Mais c’est la commission qui décidera. Mieux vaut des excuses que pas du tout. Sa sanction pourrait être un, deux ou trois matches ferme, mais cela ne va pas être évident pour nous car il ne faut pas que cela fausse la fin du championnat. Je ne sais pas ce qu’on va faire. C’est une décision collective. »
Un match ferme serait déjà un scandale. Dommage qu’on ne puisse pas reprendre les paroles de l’illustre Didier Drogba au soir d’une demi-finale perdue contre Barcelone ! Il ne manquerait plus que le CNE choisisse également le ou les matchs pendant lesquels Taiwo sera suspendu. Faudrait pas fausser le championnat…
