Garant de la sécurité publique, le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Philippe Klayman, s’est fendu d’une lettre en guise d’avertissement pour les Ultras qui avaient allumé des fumigènes face à Lyon au Stade Vélodrome. Le préfet pointe désormais la menace de la dissolution du groupe.
« J’ai envoyé cette lettre au club pour lui demander de faire part aux associations que nous étions à la limite du tolérable. Un certain nombre de fumigènes ont été allumés lors du match face à Lyon, de façon très inattendue. Les Winners ont respecté scrupuleusement la loi dans ce domaine, alors que les Ultras ont rompu le contrat moral qui les liait au club. C’est de nature à remettre en cause les bons comportements enregistrés depuis le début de la saison. En plus, l’OM est toujours sous le coup d’un sursis pour un match à huis clos. Ce qui s’est passé était incongru, venu de nulle part. Si les actes sont répétés, délibérés et d’intensité égale à ce qui s’est passé l’autre jour, si les Ultras se mettent hors du cadre de la loi, il peut y avoir des sanctions. La dissolution d’une association de supporters, c’est un acte lourd, qui doit être motivé. Mais cela fait partie des sanctions possibles. »
On peut réellement se demander si quelques fumigènes valait le coup d’en arriver là ! Les stades de Premier League sont connus pour leur ambiance formidable (en tout cas bien plus que les stades italiens) sans que pour autant personne ne craque de fumigène. Cet écart pourrait en tout cas couter cher à l’OM qui reste sous le coup d’un sursis.