Margarita, « notre meilleure garantie » ?

A l’heure du bilan concernant l’OM 2010, le président Jean-Claude Dassier revient sur la nouvelle femme forte du club en la personne de Margarita Louis-Dreyfus, veuve de l’ancien président Robert Louis-Dreyfus. Selon Dassier, c’est une aubaine pour le club phocéen d’avoir à sa tête la brillante femme d’affaire russe. « L’actionnaire, Margarita, était avec nous à […]

A l’heure du bilan concernant l’OM 2010, le président Jean-Claude Dassier revient sur la nouvelle femme forte du club en la personne de Margarita Louis-Dreyfus, veuve de l’ancien président Robert Louis-Dreyfus. Selon Dassier, c’est une aubaine pour le club phocéen d’avoir à sa tête la brillante femme d’affaire russe. « L’actionnaire, Margarita, était avec nous à Paris, à Moscou, à Lyon et les enfants l’accompagnent et prennent le lendemain des avions à 6 heures pour être à l’école à 8 heures ; donc la famille de Robert Louis-Dreyfus et ses amis étaient là contre Lyon, continuent d’aimer et de soutenir ce club. C’est notre meilleure garantie. Nous avons la chance d’avoir encore une fois, avec Vincent Labrune, qui préside le conseil de surveillance, de vrais soutiens, de vrais amis et qui n’hésitent pas à mettre la main à la poche, quand c’est utile. Ce ne sont pas des dons, que les choses soient claires. Nous pouvons avoir besoin d’une aide financière provisoire, momentanée, Margarita a toujours dit oui et Vincent Labrune également. On s’arrange, on rembourse, et c’est comme cela que doit fonctionner un actionnaire et la direction d’un club. Les choses se passent bien. »

Pourtant, l’OM comme tous les autres clubs a bien plus besoin d’argent que de soutien moral. Or pour le moment, Margarita Louis-Dreyfus ne propose à l’OM que des avances de caisse là où le club aurait besoin de nouveaux capitaux. Un actionnaire ne peut être simplement qu’un simple supporter et ne proposer que sa présence sporadique à un club qui manque cruellement de moyen.

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