Avec l’obtention de l’organisation de l’Euro 2016 par la France, ce sont de nombreux stades qui vont pouvoir profiter de travaux d’aménagement, et notamment le stade Vélodrome. Outre l’augmentation de la capacité à 67 000 places, c’est l’ajout d’un toit qui plaira sans aucun doute aux supporters marseillais, lassés de devoir subir les intempéries et le mistral les jours de match.
Néanmoins, outre un prix exorbitant de 267 millions d’euros, il semblerait que tout le monde ne soit pas enclin à mettre la main à la poche, comme l’explique le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin : » nous avons négocié pour faire descendre ce coût à 267 millions. La Ville y met 40 millions d’euros, le Conseil général participe à hauteur de 30 millions, la Communauté urbaine, 20 millions. Et j’ai obtenu de l’État qu’il augmente sa contribution à 30 millions. Il ne reste que le conseil régional. M. Vauzelle [président PS de la région] se fait tirer l’oreille pour donner le montant de sa participation. Il se fiche du monde. À Lille, le conseil régional a donné 45 millions à Martine Aubry pour le nouveau stade. Vauzelle devra répondre de ses choix. »
De plus, les travaux risquent de coûter cher à l’OM jusqu’à la livraison du nouveau stade en 2014. En effet, outre une baisse du nombre de spectateurs, c’est le loyer du stade qui pourrait grimper en flèche, passant de 1,5 millions d’euros par an à une somme comprise entre 5 et 8 millions. Enfin, même s’il n’écarte pas l’idée d’un naming, pas question pour Jean-Claude Gaudin de changer le nom du Vélodrome : » Cela rapporterait 2 millions par an. Cela reste une option, mais le stade continuera de s’appeler Vélodrome, et il restera municipal. »
Bref, il semblerait que l’addition soit salée aussi bien pour la ville que pour le club, mais il est primordial qu’un club du standing de l’OM possède enfin un stade digne de ce nom.