André Ayew s’est exprimé en conférence de presse, sur l’AC Arles-Avignon, prochain adversaire de l’OM en championnat. C’est le club dans lequel l’OM avait décidé de le prêter l’an passé afin qu’il s’aguerrisse. Le fils d’Abedi Pelé ce dit heureux d’affronter son ancienne équipe. Cependant vu tous les bouleversements à l’ACA durant le mercato, il n’est pas certain que le joueur marseillais croise beaucoup de visages familiers. « Personnellement ça me fait très plaisir de retrouver le Parc des Sports. C’est un endroit où j’ai connu beaucoup d’émotions. C’est vrai que maintenant l’équipe a beaucoup changé, l’environnement a changé, les joueurs ont changé, maintenant le coach. »
Selon l’international ghanéen, le changement de politique du club, est la conséquence du changement de président au début de l’été. « Quand j’y étais ce n’était pas pareil. Il y avait un groupe qui s’appuyait sur les joueurs qui avait fait monter le club de National en Ligue 2, avec quelques recrues et quelques joueurs en près pour renforcer un peu l’équipe. Quand on a obtenu cette montée, on a pensé que les dirigeants allaient se baser sur le groupe qui avait fait monter le club en Ligue 1, en le renforçant avec quelques joueurs d’expérience. Dès qu’il y a eu le changement de président, qui a amené peut-être un peu plus de finances dans le club, ça a changé les plans. »
André Ayew avertit que les joueurs de l’ACA seront motivés à l’heure de recevoir l’Olympique de Marseille. Il s’attend à un match engagé : « Ça va être un match très compliqué, c’est un derby pour eux, ils jouent contre l’OM, ils vont tout donner. Ce sera à nous d’avoir plus envie qu’eux. Il y aura beaucoup d’engagements, beaucoup de duels, en plus normalement il devrait y avoir un nouveau coach, tous les joueurs qui joueront voudront donc prouver quelque chose. »
Le jeune milieu de terrain a conscience que l’OM ne peut plus se permettre de laisser filer les points et assure que si les Phocéens réalisent un match sérieux, ils devraient parvenir à faire la différence face promu avignonnais. « Mais c’est à nous de faire notre boulot, et si on fait notre boulot comme il faut, y aura pas de raison que ça ne passe pas. »