Au lendemain d’une défaite amère en Ligue des Champions face au Spartak, le staff marseillais peut s’interroger sur l’impact désastreux d’un mercato géré dans l’amateurisme. A l’heure où il faut à l’OM plus de trente occasions pour marquer un petit but, la Provence nous informe que Luis Fabiano était prêt à rejoindre la Canebière. Comme le joueur le confirme.
« C’est un honneur d’avoir été sollicité par Marseille. J’ai laissé les deux clubs négocier pour trouver un terrain d’entente. Cela me paraît normal. Il fallait que Séville accepte la proposition de l’OM. Moi, j’ai parlé à mes dirigeants pour leur dire que j’étais OK pour aller là-bas. Mais je n’ai pas forcé la porte, j’ai laissé faire. (…) La proposition était intéressante pour moi, pas pour Séville. (…) Je connais la dimension de l’OM. C’est un grand club ! »
Au delà du débat sur l’amortissement d’un investissement de 18 millions d’euros pour un joueur « âgé », on ne pourra que déplorer le manque d’efficacité des attaquants olympiens. Faut il pour autant les blâmer eux de n’avoir eu que quelques matchs pour trouver des automatismes ? Surement pas. Les responsables se reconnaitront avec en tête d’affiche, l’actionnaire majoritaire et ses désidératas surréalistes qui n’auront fait que ralentir l’OM pendant tout l’été.