Comme chaque année, la question de la programmation des matchs et de leur enchainement à une allure folle revient sur le devant de la scène. Cette saison, Didier Deschamps tire la sonnette d’alarme à l’approche des débuts de l’OM en Ligue des Champions face au Spartak.
« Le Spartak Moscou a joué 30 heures avant nous. Ceux qui disent que trois ou quatre jours c’est pareil, ils n’y connaissent rien. Trois jours, c’est le minimum et c’est le plus difficile. Et entre trois et quatre jours, il y a une énorme différence (…) C’est une aberration et j’ai essayé d’intervenir. Ce n’est pas protéger les clubs français, c’est donner un avantage à notre adversaire. (…) Mardi, Lyon affronte Schalke. Les Allemands ont joué le vendredi, ils ont 24 heures de récupération de plus que Lyon. Pourquoi l’OL n’a pas joué le vendredi ? Si l’adversaire arrive à avancer son match, il faut au moins que l’on ait le même temps de récupération. »
Responsable de cette situation selon Didier Deschamps, les diffuseurs, qui en choisissant les clubs qu’ils veulent retransmettre impose, également, un soir de diffusion. « On a la pire des semaines puisqu’ensuite, on joue le samedi à Arles. Il y en a qui interviennent et qui réussissent mieux que nous. Mais on ne peut rien faire, du moment que l’on est choisi par un diffuseur, on subit. »
Si l’on ne peut que se réjouir de voir les matchs de l’OM retransmis à la télévision, on ne pourra nier que ceux ci s’enchainent à un rythme effréné. On espère néanmoins que l’OM saura prendre la mesure de son adversaire malgré la journée de récupération en moins. Un adversaire à sa portée si certains ne font plus preuve d’errances.