Depuis que l’échec du dossier Luis Fabiano s’est révélé au grand jour, tous les petits propriétaires de L1 disposant dans leur effectif d’un attaquant valable essaient de placer leur poulain dans les petits papiers marseillais, en espérant récupérer ainsi le pactole dont les dirigeants sévillans n’ont pas voulu.
L’un des premiers du lot est l’éternel toulousain Olivier Sadran, qui n’est jamais bien loin quand il s’agit d’essayer de faire entrer de l’argent dans les caisses de son club. Et alors même qu’il avait à plusieurs reprises déclaré qu’André-Pierre Gignac n’était pas à vendre, il formule aujourd’hui ouvertement un appel du pied aux dirigeants marseillais.
Le Figaro nous l’apprend, Sadran déclare n’avoir reçu aucune offre de la part de l’OM, mais semble tout faire pour en avoir une. Il suffirait, à l’entendre, qu’un club mette sur la table les 15M qu’il désire, plus les 3 millions qui reviendraient à Lorient (ancien club de l’International français), pour que le départ du joueur devienne réalité.
18 millions pour Gignac, alors que le club n’a proposé qu’une quinzaine de millions pour obtenir Luis Fabiano, autrement plus brillant ? Qui voudrait d’un transfert pareil ?
En tous cas cette déclaration montre qu’on n’a pas fini de mesurer les dégâts de l’échec des négociations avec Séville (et, en amont, de la mauvaise gestion du dossier Niang) : aujourd’hui, tous nos interlocuteurs nous savent aux abois en attaque, connaissent les liquidités disponibles au club, et se trouvent ainsi en position de force lors des discussions.
On avait vraiment besoin de ça.
